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Guerre Iran-Israël : L’Assemblée Nationale Française saisie pour un débat sans vote
Le gouvernement français organisera mercredi soir un débat à l’Assemblée nationale sur le conflit opposant l’Iran à Israël, à la demande du président Emmanuel Macron. Cette initiative, annoncée lundi par les services du Premier ministre, intervient dans un contexte de forte escalade militaire au Moyen-Orient, qui suscite des inquiétudes croissantes sur la scène internationale.
Le débat, prévu conformément à l’article 50-1 de la Constitution, sera introduit par une déclaration du Premier ministre François Bayrou, et permettra aux différents groupes politiques d’exprimer leur position sur la situation géopolitique actuelle. Ce type de débat parlementaire ne donne pas lieu à un vote, sauf si le gouvernement en décide autrement – ce qui ne sera pas le cas cette fois-ci.
L’article 50-1 permet en effet à l’exécutif de « faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat » sans engager la responsabilité du gouvernement. L’opposition, notamment à gauche, réclamait depuis plusieurs jours une prise de parole officielle de l’exécutif sur le conflit, estimant que la France devait clarifier sa position face aux répercussions internationales du bras de fer entre Téhéran et Tel-Aviv.
Le président Macron a par ailleurs annoncé qu’il réunirait prochainement les chefs de partis politiques afin d’échanger sur les crises en cours : la guerre Iran-Israël, la situation à Gaza et la poursuite du conflit en Ukraine. Cette rencontre devrait se tenir à l’issue du sommet de l’OTAN prévu mardi et mercredi à La Haye.
Ce n’est pas la première fois que le chef de l’État convoque les forces politiques autour de la table pour discuter des grands dossiers internationaux. En août 2023, puis en octobre, il avait déjà réuni les leaders politiques à Saint-Denis pour aborder les conséquences des attaques du Hamas contre Israël, ainsi qu’en février dernier autour des enjeux sécuritaires liés à l’Ukraine.
L’urgence du moment s’explique par l’intensification spectaculaire du conflit entre l’Iran et Israël, avec notamment le bombardement par les États-Unis de plusieurs sites nucléaires iraniens dans la nuit de samedi à dimanche. Téhéran a menacé Washington de « lourdes conséquences », tandis qu’Israël a promis des frappes « sans précédent » contre la capitale iranienne.
Dans ce climat d’extrême tension, la France tente de se positionner comme un acteur diplomatique attentif, appelant à la retenue tout en préservant ses alliances stratégiques. Le débat de mercredi à l’Assemblée nationale s’annonce donc comme un moment important de clarification politique, à la fois sur le fond du conflit et sur le rôle que la France entend jouer dans sa résolution.