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Erfoud abrite le Congrès annuel de l’Association Marocaine d’Endo-Urologie


Samedi 11 Février 2023 - 21:51

Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la ville d'Erfoud a abrité du 09 au 11 février, le Congrès annuel de l’Association Marocaine d’Endo-Urologie (AMEU).

Ce congrès international, baptisé "4rd North African Congress of Urology (NACU) & 11th International Meeting on New Debate Congress in Urology", a été l’occasion d’exposer les dernières actualités diagnostiques et thérapeutiques en rapport avec l’urologie et l’endo-urologie.

Les développements abordés lors des échanges concernent, entre autres, la lithiase rénale, le traitement par implant pénien, la biopsie prostatique en fusion d’image, l’agrandissement vésicale, l’entérocystolpastie robotique et l’entérocystoplastie du remplacement (studer modifié).

A cette occasion, Jaâfar Heikel, professeur d’épidémiologie et de médecine préventive à l’Université Mohammed VI des Sciences de la Santé, a souligné l’importance de ce congrès dans la mesure où il a réuni de grandes compétences marocaines en urologie et en endo-urologie, ainsi que des chercheurs et spécialistes de renommée mondiale venus exposer les dernières nouveautés en la matière.

Il a relevé, dans une déclaration à la MAP, que le niveau de technicité et de compétences des médecins marocains en urologie et endo-urologie, aussi bien au niveau du secteur public que privé, est reconnu dans le monde entier.

M. Heikel a souligné que la deuxième journée de ce congrès international a été consacrée à différents aspects préventifs qui peuvent aider les gens à éviter les problèmes de santé urologiques, notamment un mode de vie sain et une activité physique régulière, ajoutant que l'accent a été mis également sur le rôle de la nutrition et de l’hydratation.

Pour sa part, le Pr. Claude Clément Abbou, président d'honneur de l'AMEU, a indiqué que ce congrès a abordé des aspects modernes de la chirurgie urologique qui a enregistré des évolutions très importantes dans l’ensemble de ses domaines, en particulier dans les techniques mini-invasives qui permettent au patient de sortir rapidement de l’hôpital et de récupérer une vie active normale.

M. Abbou, chef du service urologie dans un grand hôpital parisien, a fait savoir que les chirurgiens urologues d’aujourd’hui ne travaillent plus principalement avec leurs mains, mais dépendent beaucoup de la technologie qui connaît des avancées "extrêmement importantes".