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Législatives 2024 : Un Parlement divisé et cinq scénarios pour le prochain Premier ministre
Les résultats du second tour des élections législatives du dimanche 7 juillet 2024 ont laissé l'Assemblée nationale française dans un état de profonde division. Avec la gauche en tête mais sans majorité absolue, l'identité du futur Premier ministre reste incertaine. Voici un tour d'horizon des cinq scénarios possibles.
Premier ministre du Nouveau Front populaire
La surprise des élections, c'est le Nouveau Front populaire (NFP), qui avec 182 sièges, devient la première force de l'Assemblée. Malgré l'absence de majorité absolue, le NFP pourrait former un gouvernement. Jean-Luc Mélenchon de La France Insoumise (LFI) se voit bien en Premier ministre, mais ses partenaires de gauche ne sont pas d'accord. Manuel Bompard, Clémence Guetté, Mathilde Panot, Boris Vallaud, Olivier Faure, Marine Tondelier, et François Ruffin sont d'autres noms en lice.
Gabriel Attal reste en place temporairement
Gabriel Attal, Premier ministre actuel, a annoncé sa démission, mais pourrait rester en fonction faute de majorité claire. Il pourrait continuer à gérer les affaires courantes, notamment pendant les Jeux Olympiques. Emmanuel Macron pourrait aussi refuser sa démission, comme en 2022 avec Élisabeth Borne.
Coalition entre la gauche et les macronistes
Une coalition entre la gauche et les macronistes est une autre hypothèse, bien que rejetée par Jean-Luc Mélenchon. Toutefois, Raphaël Glucksmann appelle à des compromis. Boris Vallaud, Marine Tondelier, et Yannick Jadot pourraient incarner ce compromis. François Hollande, bien qu'élu, a exclu sa candidature pour Matignon.
Gouvernement d'union nationale
Si aucune coalition n'émerge, un gouvernement d'union nationale pourrait être formé, incluant des partis du NFP aux Républicains. Thierry Breton, Charles de Courson, et Bernard Cazeneuve sont des noms évoqués pour diriger ce type de gouvernement.
Gouvernement d’experts
Un gouvernement d’experts, à l’image de l’Italie sous Mario Draghi, est également envisagé. Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT, correspond à ce profil, bien qu'il ait exprimé son retrait de la vie publique.
Enfin, l'avenir de l'Assemblée nationale est incertain, avec plusieurs scénarios possibles pour la formation du prochain gouvernement. Les jours à venir seront cruciaux pour déterminer la direction politique du pays.