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Le Maroc pourrait interdire TikTok : le débat s’intensifie avant octobre

Le Maroc pourrait interdire TikTok : le débat s’intensifie avant octobre
Mardi 27 Août 2024 - 15:00
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Le débat sur TikTok au Maroc se ravive à l’approche de l’ouverture de la session parlementaire en octobre. La question de l’éventuelle interdiction de la plateforme est au centre des discussions, avec des préoccupations croissantes quant à son impact sur les valeurs sociétales et la jeunesse.

La Commission de l’Éducation, de la Culture et de la Communication de la Chambre des représentants envisage de remettre en avant un projet de loi visant à interdire TikTok. Les critiques sur le contenu de la plateforme, jugé problématique par de nombreux Marocains, alimentent cette proposition. Bien que la question ait été abordée précédemment sans obtenir de soutien significatif, les récentes critiques ont relancé le débat.

Le Maroc pourrait suivre l'exemple de pays comme la Jordanie, où TikTok a déjà été interdit pour des raisons similaires. Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a souligné les difficultés liées à l'interdiction de TikTok et de Facebook, étant donné qu’ils appartiennent à de grandes entreprises étrangères.

TikTok, une application de vidéos courtes lancée par la société chinoise ByteDance en 2018, est devenue populaire dans le monde entier. Les préoccupations de sécurité, notamment en raison des liens avec la Chine, ont conduit plusieurs pays, dont les États-Unis, à envisager des restrictions ou des interdictions. Aux États-Unis, un projet de loi adopté en mars 2024 exige que TikTok se sépare de sa société mère chinoise sous peine d'interdiction.

Au Maroc, où TikTok compte près de 12,5 millions d’utilisateurs, les appels à une régulation stricte se multiplient. Des députés, comme Hanane Atarguine du Parti Authenticité et Modernité (PAM), ont exprimé des inquiétudes quant aux contenus inappropriés et néfastes sur les réseaux sociaux. Nabil Dakhch du groupe Haraki a également soulevé des questions sur l’impact de TikTok sur les jeunes.

La prochaine session législative devrait examiner en profondeur la question, pesant les enjeux de régulation des médias numériques et la préservation des normes sociales.


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