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Trump et Poutine se rencontreront dans les prochains jours, selon le Kremlin
Un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine devrait se tenir "dans les prochains jours", a annoncé jeudi le Kremlin, confirmant l’organisation d’une première rencontre officielle depuis le retour du président américain à la Maison Blanche en janvier 2025. Ce rendez-vous diplomatique vise à relancer les discussions sur la guerre en Ukraine, bien qu’un sommet trilatéral incluant Volodymyr Zelensky soit écarté pour l’instant.
Selon le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, un "accord de principe" a été trouvé à l’initiative de Washington. La rencontre pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine, dans un lieu encore confidentiel. "Il est essentiel que cette rencontre soit fructueuse et productive", a souligné le responsable russe.
Un sommet sans Zelensky
L’idée d’un sommet trilatéral réunissant Trump, Poutine et Zelensky a bien été évoquée par la Maison Blanche, mais Moscou refuse pour l’instant ce format, préférant réserver une telle rencontre à une phase finale d’éventuelles négociations de paix. "Cette option n’a pas été discutée concrètement", a précisé Iouri Ouchakov, ajoutant que la Russie n’avait émis aucun commentaire officiel à ce sujet.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky continue de réclamer une rencontre en tête-à-tête avec Vladimir Poutine, qu’il juge essentielle pour parvenir à "une paix véritablement durable". Il a renouvelé sa demande jeudi sur le réseau X, après un entretien téléphonique avec Donald Trump et plusieurs dirigeants européens.
Zelensky a également annoncé de nouvelles consultations avec Berlin, Paris et Rome, ainsi qu’au niveau des conseillers à la sécurité nationale.
Trump hausse le ton contre Moscou
Cette séquence diplomatique intervient à la veille de l’expiration d’un ultimatum lancé par Donald Trump à la Russie, l’enjoignant de parvenir à un accord avec l’Ukraine sous peine de nouvelles sanctions. Frustré par l’absence de progrès, Trump a menacé Moscou de "sanctions secondaires renforcées", visant notamment les pays qui continuent de commercer avec la Russie.
Dans ce contexte, les droits de douane sur les importations indiennes ont été relevés de 25 % à 50 %, en réponse aux achats de pétrole russe par New Delhi.
Des exigences irréconciliables
Malgré les pressions américaines, les positions russes restent inflexibles. Moscou exige que l’Ukraine cède quatre régions (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce à toute perspective d’adhésion à l’OTAN ainsi qu’aux livraisons d’armes occidentales — des conditions jugées inacceptables par Kiev.
La Russie souhaite également ouvrir un dialogue plus large avec les États-Unis sur l’architecture de sécurité européenne, notamment sur l’élargissement de l’OTAN aux frontières russes, un point de friction stratégique majeur depuis 2022.
Aya El Kerf