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L'union européenne anticipe une politique commerciale hostile de Donald Trump
L'union européenne (UE) se prépare à une politique commerciale hostile de la part de Donald Trump. Si le candidat du Parti républicain devait redevenir président des États-Unis et imposer des tarifs douaniers, les responsables européens envisageraient d’abord de conclure un accord avec les américains. En cas d’échec, des représailles ciblées pourraient être envisagées, selon des informations rapportées par le Financial Times.
Donald Trump a toujours exprimé sa volonté d’imposer des droits de douane de 10 % sur les produits importés aux États-Unis. Bien que la Chine reste une cible principale, le candidat républicain a également assuré qu’il n’épargnerait pas les Européens. Cette perspective inquiète Bruxelles, car des droits de douane élevés rendraient les produits européens moins compétitifs que les produits américains.
Bruxelles estime que les exportations de l’UE pourraient baisser d’environ 150 milliards d’euros par an si ces tarifs étaient appliqués. De plus, une hausse des droits de douane pourrait entraîner une augmentation des prix de près de 2 %, ajoutant un risque inflationniste à une économie déjà fragile.
Des responsables européens travaillent déjà sur cette question des tarifs douaniers américains. Selon le Financial Times, Bruxelles privilégie d'abord une approche coopérative, envisageant la mise en place d’accords ciblés avec les États-Unis. Les négociateurs européens cherchent à se rapprocher de l’équipe Trump, s’il remporte l’élection présidentielle de novembre prochain, pour discuter de l'augmentation des achats de certains produits américains par l'UE.
Si les discussions échouaient, Bruxelles pourrait décider de mettre en place des mesures de rétorsion contre les États-Unis. Un haut responsable européen a déclaré au Financial Times : « Nous devons montrer que nous sommes un partenaire des États-Unis, et non un problème. Nous chercherons des accords, mais nous sommes prêts à nous défendre s'il le faut. Nous ne nous laisserons pas guider par la peur. »
L’économie de l’UE connaît une croissance inférieure à la moitié de celle des États-Unis. À Bruxelles, on espère donc que Trump n’ait pas l'intention d'attiser l’inflation. Cependant, les responsables européens affirment être mieux préparés cette fois-ci, quelle que soit l’issue de l’élection américaine. « Quoi qu’il arrive cette fois, nous sommes mieux préparés », assure le responsable européen au quotidien britannique.
En somme, l'UE anticipe des défis majeurs et se prépare activement à réagir aux politiques commerciales que pourrait adopter Donald Trump s'il revenait au pouvoir, tout en espérant pouvoir éviter une escalade par la coopération.
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