X

Israël refuse un cessez-le-feu unilatéral au Liban

Israël refuse un cessez-le-feu unilatéral au Liban
Mercredi 16 - 09:07 Journalistes: ELMIR Barae
Zoom

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rejeté mardi toute idée de cessez-le-feu unilatéral au Liban, affirmant que cela ne permettrait pas d'empêcher le Hezbollah de reconstituer ses forces près de la frontière. Cette déclaration intervient alors que le Hezbollah continue de défier Israël en menaçant de frapper des cibles sur tout son territoire.

Parallèlement, les États-Unis ont intensifié leur pression sur Israël, se déclarant « opposés » aux bombardements israéliens sur Beyrouth et menaçant de suspendre leur aide si l'assistance humanitaire à Gaza n'était pas rapidement renforcée. Selon l'ONU, le niveau d'aide est actuellement au plus bas.

Le ministère libanais de la Santé a rapporté que neuf personnes ont été tuées mardi dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban, tandis qu'une autre frappe à l'est du pays a fait cinq morts, dont trois enfants. Ces pertes humaines viennent s'ajouter à un bilan de plus de 1 300 morts au Liban depuis le début des hostilités fin septembre, alors que les Nations unies estiment que près de 700 000 personnes ont été déplacées.

Le Hezbollah, par la voix de son numéro deux, Naïm Qassem, a appelé à un cessez-le-feu, tout en affirmant que son mouvement ne serait pas défait par les forces israéliennes. Le groupe armé a intensifié ses attaques, revendiquant des tirs de roquettes sur le nord d'Israël et des affrontements avec les troupes israéliennes près de la frontière.

Israël, de son côté, poursuit ses opérations militaires au Liban pour éloigner le Hezbollah de la frontière israélo-libanaise, tandis que les États-Unis et l'ONU appellent à un cessez-le-feu et à une enquête sur certaines frappes, notamment celle qui a touché le village d'Aïto, faisant 22 morts.

Alors que la situation humanitaire dans la bande de Gaza continue de se dégrader, les Nations unies ont lancé un appel urgent pour une augmentation de l'aide humanitaire, évoquant une « urgence permanente ». Les États-Unis ont donné à Israël un délai de 30 jours pour ajuster l'acheminement de l'aide, sous peine de suspension de leur assistance.


Lire la suite