- 13:32Augmentation prévue de la demande en eau potable dans plusieurs régions marocaines à l’horizon 2050
- 13:20Tragédie routière à Tanger : deux morts et deux blessés dans un accident au tunnel de Beni Makada
- 13:06Nouveaux horaires de visite pour l’exposition et le musée de la Sîrah du Prophète durant le mois de Ramadan
- 12:31La couverture médicale au Maroc : les salariés du secteur privé en quête d'égalité
- 12:03Plus de 4.000 tonnes de poisson à prix abordable pour le Ramadan
- 11:32Le Maroc confirme son influence dans le Global Soft Power Index 2025
- 11:00Lutte antiterroriste : l'expertise unique du Maroc saluée par les experts
- 10:31Le Maroc et l’Argentine : vers un renforcement des liens économiques et diplomatiques
- 10:22Dakhla : renforcement du plaidoyer parlementaire pour l'intégrité territoriale
Suivez-nous sur Facebook
Kenya : le nouveau vice-président autorisé à prendre fonction
Le 31 octobre, la Haute Cour de Nairobi a accordé l’autorisation à Kithure Kindiki de prendre ses fonctions en tant que vice-président du Kenya. Cette décision survient malgré le fait qu’une procédure judiciaire soit toujours en cours concernant la destitution de l'ancien vice-président, Rigathi Gachagua.
La Haute Cour, composée de trois juges, a annulé une précédente décision qui suspendait la prestation de serment de Kindiki, affirmant que cette suspension risquait de créer un vide politique. La nomination de Kindiki a été effectuée par le président William Ruto, un jour après la mise en accusation et la destitution de Gachagua, qui ont été votées par plus des deux tiers des législateurs le 17 octobre. Ce dernier a été accusé de corruption, d’incitation aux divisions ethniques, ainsi que de soutien à des manifestations antigouvernementales.
Les tensions au sein de l'Alliance démocratique unie, le parti au pouvoir, ont été mises en lumière par cette situation. Les relations entre Ruto et Gachagua ont été particulièrement tumultueuses, notamment après que ce dernier a exprimé son désaccord avec les politiques gouvernementales concernant les expulsions forcées lors des inondations causées par des pluies torrentielles.
Gachagua a contesté sa destitution devant la Haute Cour, arguant que les accusations portées contre lui étaient infondées et que le processus judiciaire avait été biaisé. Le jour même de son impeachment, il a été hospitalisé en urgence en raison de douleurs thoraciques, ce qui a conduit ses avocats à demander un ajournement. Cependant, le Sénat a rejeté cette demande, déclarant que Gachagua avait déjà eu l'occasion de défendre sa position.
Les partisans de Gachagua ont dénoncé la rapidité et l'inéquité du processus qui a conduit à sa destitution, soutenant que le président Ruto aurait joué un rôle dans cette décision. En dépit des critiques, Ruto, qui a été élu sur la promesse de représenter les citoyens les plus vulnérables du Kenya, a été confronté à un vent d'opposition en raison de ses propositions d’augmentation des impôts pour le remboursement de la dette extérieure. En réponse, il a été contraint de réviser certaines de ses politiques et de procéder à un remaniement de son cabinet.
La situation politique au Kenya continue d’évoluer alors que le pays se prépare à faire face aux défis socio-économiques croissants et aux tensions politiques internes. Les décisions prises par le nouveau vice-président, Kithure Kindiki, ainsi que la suite des événements concernant l'ancien vice-président, seront scrutées de près dans les semaines à venir.
Commentaires (0)