- 17:33Gaza : Les otages israéliens Tal Shoham et Avera Mengistu arrivent en Israël après leur libération
- 16:26Trump menace la Russie de sanctions sévères en cas de non-accord avec l'Ukraine
- 16:0269 % des tomates consommées en France proviennent du Maroc
- 15:32Le dirham gagne du terrain face au dollar, perd face à l’euro
- 14:59Une campagne médico-chirurgicale solidaire au service des habitants de la province de Berkane
- 14:57Macron exprime sa fierté d'accueillir le Maroc en tant qu'invité d'honneur au Salon de l'Agriculture
- 14:48Le Maroc à l'honneur au Salon de l'Agriculture de Paris
- 13:30Victoire précieuse des Lionnes de l'Atlas face au Ghana en amical
- 13:06Le Roi Mohammed VI félicite le Roi Salmane à l’occasion du Jour de la Fondation de l’Arabie Saoudite
Suivez-nous sur Facebook
Maroc : alerte climatique face à des phénomènes météorologiques inhabituels
La Direction Générale de la Météorologie (DGM), sous l’autorité du ministère de l’Équipement et de l’Eau, a émis une alerte concernant la montée des phénomènes météorologiques extrêmes au Maroc. Bien que ces événements restent encore rares, leur intensité et fréquence croissantes sont inquiétantes. Les crues récentes dans le sud et le sud-est du pays illustrent ces changements, en grande partie liés à l’impact du réchauffement climatique.
Selon la DGM, cette évolution est marquée par un déplacement vers le nord de la zone de convergence intertropicale (ZCIT). En septembre 2024, le pays a connu un épisode d’instabilité climatique exceptionnel, avec des pluies record dépassant 200 millimètres en seulement 48 heures dans certaines régions. Cette quantité représente plus de la moitié des précipitations annuelles dans ces zones traditionnellement arides, telles que Tata ou Zagora.
Une instabilité inédite en septembre 2024
Dans une récente communication sur LinkedIn, la DGM a souligné que le mois de septembre a été particulièrement instable, marquant un tournant météorologique inhabituel. Un front intertropical, généralement cantonné aux zones désertiques du Sahara, a migré vers le nord, générant des précipitations exceptionnelles et de violentes tempêtes.
Les experts de la DGM attribuent cette situation à la hausse des températures mondiales, facteur clé d’une évaporation accrue des océans. Cette humidité, lorsqu’elle rencontre des masses d’air froid à haute altitude, favorise des pluies torrentielles soudaines, souvent difficiles à anticiper.
Records de précipitations et impact régional
Les précipitations orageuses, observées du 6 au 9 septembre et à nouveau entre le 19 et le 22 septembre 2024, ont engendré des crues importantes dans plusieurs régions, notamment dans la province de Tata. La rencontre entre des masses d’air tropical chaud provenant du sud et de l’air froid venant du nord a généré un fort contraste thermique, propice à une instabilité atmosphérique accrue.
Des pluies allant de 30 à 130 millimètres ont été relevées en 24 heures. Des records impressionnants ont été enregistrés, avec 127 mm à Akka, 92,7 mm à Tata, 63 mm à Nkoub et 55 mm à Agdz. Ces fortes précipitations ont provoqué des inondations soudaines dans des zones où le relief montagneux a accentué la montée rapide des eaux.
Un avenir climatique incertain
Les services de « Maroc Météo » mettent en garde contre la récurrence possible de ces phénomènes si les tendances climatiques actuelles persistent. Les inondations dans les régions du sud et du sud-est rappellent l’urgence de s’adapter aux changements climatiques et de renforcer les systèmes d’alerte précoce.
Face à ces défis, la DGM appelle à une vigilance accrue. Les événements récents montrent que le changement climatique transforme profondément les dynamiques atmosphériques au Maroc, avec des conséquences directes sur l’agriculture, les infrastructures et les populations locales.
Commentaires (0)