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Immigration : Nicolas Sarkozy appelle à une refonte totale de la politique migratoire
Dans un contexte de tensions croissantes autour de la politique d'immigration en France, l'ancien président Nicolas Sarkozy a exprimé des positions tranchées lors d'une intervention sur CNews et Europe 1, le 25 septembre. Évoquant la récente tragédie impliquant la jeune Philippine, tuée par un ressortissant marocain sous une obligation de quitter le territoire français, Sarkozy a insisté sur la nécessité de revoir complètement les mesures en place.
S'élevant contre l'expression « fermeté et humanité » utilisée par le Premier ministre Michel Barnier, Sarkozy a affirmé qu'il était impératif de « prioriser » la fermeté dans la gestion des flux migratoires. Selon lui, il est illusoire de vouloir satisfaire à la fois les exigences sécuritaires et les considérations humanitaires. « La fermeté posera des problèmes d’humanité », a-t-il déclaré, soulignant que l'immigration représente un véritable défi pour la France et l'Europe.
Dans le cadre de ses propositions, l'ancien chef de l'État a mis l'accent sur la réforme des obligations de quitter le territoire français (OQTF), suggérant de conditionner l'octroi de visas à des autorisations de retour consulaire. « On doit tout changer », a-t-il martelé, appelant à une refonte radicale de la législation actuelle.
Sarkozy a également proposé une réorganisation du contrôle de l'espace Schengen, plaidant pour que celui-ci ne soit plus géré par un commissaire européen, mais par un « gouvernement européen » composé de ministres de l'Intérieur, qui éliraient un président pour superviser les politiques migratoires.
Par ailleurs, il a souligné l'importance de l'engagement économique envers l'Afrique, affirmant que « le développement économique de l’Afrique est la seule solution pérenne pour répondre au défi de l’immigration ». L’ancien président a évoqué la nécessité d'ouvrir des guichets au sud de la Méditerranée pour traiter les demandes d'immigration avant que les migrants ne risquent leur vie en traversant la mer. « Tout dossier qui serait déposé ou qui serait instruit après la traversée de la Méditerranée devrait être refusé », a-t-il conclu, insistant sur l'importance de prévenir plutôt que de guérir.
Ces propositions soulèvent un débat crucial sur l'avenir de la politique migratoire française, dans un climat marqué par des préoccupations sécuritaires et humanitaires de plus en plus antagonistes.