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X-Links : L'attente d'un feu vert qui menace l'interconnexion énergétique
Le projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et le Royaume-Uni, porté par la société X-Links, se trouve actuellement dans une impasse en raison de lourdeurs administratives du côté britannique. Bien que les financements nécessaires soient assurés, le projet attend toujours l'accord du gouvernement pour garantir un contrat de vente d’électricité à prix fixe, un facteur clé pour sa réalisation. Si cette attente persiste, le projet pourrait être transféré vers d'autres marchés.
Le projet, qui prévoit la construction d'un câble sous-marin de 4 000 km reliant la région de Tan-Tan au Maroc au Royaume-Uni, vise à fournir de l’énergie renouvelable provenant de sources solaires et éoliennes. À terme, il pourrait alimenter neuf millions de foyers britanniques et contribuer à la réduction de 10 % des émissions de CO2 du secteur énergétique britannique. Avec un coût de production estimé à 70 £ par MWh, le projet se positionne comme une solution compétitive, moins chère que l’énergie nucléaire ou la biomasse.
Cependant, malgré des investissements déjà sécurisés à hauteur de 8 milliards de livres, avec des financements supplémentaires sur les marchés de la dette, X-Links attend toujours un contrat à long terme garantissant un tarif fixe pour son électricité. Sir Dave Lewis, président de X-Links, a exprimé ses préoccupations dans les colonnes du Telegraph, soulignant que la prolongation des délais administratifs pourrait nuire à l’avenir du projet. Selon lui, les investisseurs n’attendront pas indéfiniment et pourraient se tourner vers d'autres projets si l'inaction persiste.
Ce projet, désigné comme d’importance nationale par le gouvernement britannique, a déjà entraîné la création d’une usine de fabrication de câbles en Écosse, qui devait employer 1 200 personnes. Toutefois, si le projet ne reçoit pas rapidement le feu vert du gouvernement britannique, cette usine pourrait voir sa localisation modifiée. En conséquence, le Royaume-Uni pourrait perdre une opportunité de renforcer son infrastructure énergétique tout en soutenant la transition vers des sources d’énergie renouvelable.
Alors que le gouvernement britannique, par l’intermédiaire du secrétaire d'État à l'énergie, Ed Miliband, reste silencieux, X-Links explore des alternatives pour garantir la réussite du projet. Si ces retards persistent, le Maroc pourrait finalement se tourner vers d’autres partenariats internationaux pour développer cette interconnexion vitale.
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