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La Revue de Presse du Lundi 13 Mai 2024


Lundi 13 Mai 2024 - 15:29

Le Matin du Sahara 

L'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif et l'Association marocaine d'appui à la reconstruction en Palestine s'associent pour réhabiliter Al-Qods

Une nouvelle convention de partenariat a été signée aujourd'hui entre l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif et l'Association marocaine d'appui à la reconstruction en Palestine. Cette collaboration vise à lancer une série de projets de reconstruction et de réhabilitation dans la ville sainte d'Al-Qods.

Dotés d'un budget d'un million de dollars américains, financé par le Maroc, ces projets cibleront 100 biens immobiliers dans l'ancienne ville d'Al-Qods. Les travaux concerneront la restauration de toitures, d'espaces verts, de portes, de murs d'appui, le traitement de l'humidité, ainsi que l'entretien et la réhabilitation de cinq bâtiments dans différents quartiers. De plus, un centre d'action sociale de proximité sera construit au sein de l'hôpital de l'association caritative Al Maqasid.

Ces projets s'inscrivent dans la volonté de préserver le patrimoine historique et architectural d'Al-Qods, tout en améliorant les conditions de vie des Palestiniens de la ville sainte. Ils s'alignent sur la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, président du Comité d'Al-Qods, qui vise à soutenir le peuple palestinien et à garantir son droit à l'autodétermination.

La signature de cette convention témoigne de l'engagement continu du Maroc en faveur de la cause palestinienne. Le Royaume a toujours soutenu les efforts visant à préserver le statut d'Al-Qods en tant que ville sainte et à garantir la dignité de ses habitants.

Maroc : Fitch Solutions prévoit une hausse de 15,3% des arrivées touristiques en 2024

Selon une étude récente de BMI-Fitch Solutions, le secteur touristique marocain devrait connaître une croissance fulgurante en 2024, avec une augmentation de 15,3% du nombre d'arrivées de touristes, pour atteindre un nombre record de 16,8 millions de visiteurs. Cette tendance haussière devrait se poursuivre jusqu'en 2028, avec une croissance annuelle moyenne de 6,2%, portant le nombre total d'arrivées à près de 20 millions.

Cette croissance est principalement tirée par les marchés européens traditionnels, avec la France en tête d'affiche en tant que premier pays émetteur de touristes vers le Maroc en 2024, avec 4,5 millions d'arrivées estimées (soit 26,9% du total). Viennent ensuite l'Espagne avec 2,4 millions d'arrivées (14,3% du total) et la Belgique avec 931 290 visiteurs (5,6% du total). L'Italie et l'Allemagne complètent le top 5 des marchés émetteurs, avec des parts respectives de 5,5% et 4,4% du nombre total d'arrivées. Cette répartition reflète celle de 2023 et s'inscrit dans la tendance observée avant la pandémie en 2019.

Aïd Al-Adha : l'achat du mouton en ligne peine à séduire les Marocains

A l'approche de la fête de l'Aïd Al-Adha, l'achat du mouton devient un sujet d'actualité incontournable au Maroc. Si les plateformes de commerce électronique connaissent un essor certain dans le pays, la vente de moutons en ligne peine à s'imposer. En effet, les consommateurs restent profondément attachés à la tradition et préfèrent acheter leur mouton dans les souks et marchés physiques.

Pour beaucoup de Marocains, l'achat du mouton de l'Aïd va bien au-delà d'une simple transaction commerciale. Il s'agit d'une expérience sociale et culturelle profondément ancrée dans les coutumes du pays. La visite des souks et marchés animés à l'approche de la fête est l'occasion de partager des moments en famille, de discuter avec les vendeurs, de comparer les animaux et de choisir le mouton idéal.

La méfiance vis-à-vis des transactions en ligne, notamment en ce qui concerne l'achat de moutons, constitue un frein majeur à l'adoption de ce mode d'achat. Les consommateurs craignent les arnaques, les photos trompeuses et la difficulté d'évaluer l'état de santé et la qualité de l'animal à distance.

Aujourd'hui Le Maroc 

Gaz naturel : Le Maroc lance une offensive pour attirer les investisseurs et réduire l'empreinte carbone de son industrie

Le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable du Maroc accélère son pas pour concrétiser les premiers projets d'infrastructures gazières dans le pays. L'objectif est clair : réduire l'empreinte carbone des activités de production, notamment celles destinées à l'exportation.

Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a annoncé le lancement imminent d'un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour attirer les investissements dans ce domaine. Cet appel s'adressera aussi bien aux acteurs nationaux qu'internationaux.

Dans les deux à trois prochaines semaines, une proposition sera dévoilée pour le financement de la nouvelle feuille de route relative aux infrastructures gazières. Cette feuille de route met l'accent sur la durabilité des infrastructures, à l'instar de ce qui est prévu pour l'hydrogène vert.

L'offre porte sur la construction de trois stations gazières dans trois ports marocains : Nador West Med, Jorf Lasfar et Laâyoune. La première station devrait voir le jour sur la façade méditerranéenne, au niveau du port de Nador West Med, en raison de la proximité du gisement gazier de Tendrara dans la région de l'Oriental.

Les deux autres stations seront situées sur les façades atlantique et sud du Maroc, respectivement au niveau des ports de Jorf Lasfar et Laâyoune. Ces stations permettront la transformation du gaz naturel en différentes formes d'énergie, telles que l'électricité et l'hydrogène vert.

Banque mondiale : L'économie marocaine devrait rester résiliente face aux tensions géopolitiques régionales

Malgré les tensions géopolitiques qui secouent le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA), l'économie marocaine devrait s'en tirer relativement indemne en 2024 et 2025, selon la Banque mondiale. Cette relative résilience s'explique par les liens économiques limités du Maroc avec les pays en conflit.

La Banque mondiale prévoit une croissance de 2,4% pour l'économie marocaine en 2024, contre 2,8% en 2023. Ce ralentissement est principalement dû à une performance agricole attendue en baisse, affectée par des conditions climatiques défavorables.

En 2025, la croissance devrait rebondir à 3,7%, soutenue par une reprise attendue de l'activité agricole et la poursuite de la dynamique des secteurs non-agricoles.

Malgré les perspectives positives pour le Maroc, la Banque mondiale souligne que la région MENA dans son ensemble devrait connaître une croissance plus lente que le reste du monde. Les pays importateurs de pétrole, en particulier, devraient afficher une croissance plus faible que les pays exportateurs.

Les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), avec leurs importantes réserves pétrolières, devraient connaître une croissance de 2,8% en 2024 et de 4,7% en 2025. En revanche, les pays en développement importateurs de pétrole devraient afficher une croissance plus modeste, de 2,5% en 2024.

La Banque mondiale attire l'attention sur la question de l'endettement dans la région MENA. Si les pays importateurs de pétrole ont connu des augmentations de la dette nominale plus importantes que les pays exportateurs, le Maroc, la Cisjordanie et Gaza font exception à cette tendance.

Exercice militaire African Lion 2024 : Le Maroc accueille des milliers de soldats pour des manœuvres d'envergure

Du 20 au 31 mai 2024, les villes de Benguérir, Agadir, Tan-Tan, Akka et Tifnit seront le théâtre de l'exercice militaire "African Lion 2024". Cet exercice d'envergure, qui réunit des milliers de soldats marocains et étrangers, constitue un rendez-vous incontournable pour le renforcement de la coopération militaire et l'échange d'expériences entre les pays participants.

Organisé conjointement par les Forces Armées Royales (FAR) et les Forces Armées Américaines, African Lion 2024 mobilisera environ 7.000 militaires venus d'une vingtaine de pays, en plus de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Cette édition sera la vingtième du genre, témoignant de la pérennité de la coopération entre les FAR et leurs homologues américains.

Au programme de cet exercice d'envergure : des exercices tactiques terrestres, maritimes et aériens, combinés et menés de jour comme de nuit. Des exercices des forces spéciales, des opérations aéroportées et un exercice de planification opérationnelle pour les cadres des états-majors de la "task force" sont également prévus.

En marge des exercices militaires, un cycle de formations académiques sera organisé en préparation à l'exercice. Des entraînements de lutte contre les armes de destruction massive seront également menés. Un hôpital militaire de campagne sera déployé dans la région d'Akka pour offrir des prestations médico-chirurgicales et sociales à la population locale.

African Lion 2024 vise à renforcer l'interopérabilité opérationnelle, technique et procédurale entre les armées participantes. Il s'agit également d'un forum privilégié pour les cadres militaires afin d'échanger leurs procédures et expériences, notamment en matière de formation et d'entraînement interarmées combinés.

Les Inspirations Eco 

Échanges commerciaux Maroc-Espagne : Un léger déséquilibre en faveur de l'Espagne

Si les relations commerciales entre le Maroc et l'Espagne restent solides, l'année 2023 a connu un léger changement de tendance en faveur de l'Espagne. Ce changement est principalement dû à l'augmentation des importations marocaines de viande rouge en provenance d'Espagne.

Malgré ce léger recul, le Maroc conserve sa position de premier exportateur de tomates vers l'Europe, avec des ventes vers l'Espagne d'une valeur de 83,6 millions d'euros en 2023. Le pays excelle également dans l'exportation d'autres produits agricoles et agroalimentaires, tels que les fruits et légumes frais ou réfrigérés, les produits de la pêche, notamment les mollusques (683,6 millions d'euros en 2023).

Les exportations agroalimentaires espagnoles vers le Maroc ont connu une croissance plus importante que les importations marocaines vers l'Espagne en 2023. Ce déséquilibre s'explique notamment par l'augmentation des importations marocaines de viande rouge en provenance d'Espagne, suite à la sécheresse qui a affecté le cheptel local et à l'approche de la fête de l'Aid Al-Adha. L'huile de soja, les bovins et les caprins vivants figurent également parmi les principaux produits exportés par l'Espagne vers le Maroc.

Le gouvernement marocain a autorisé l'importation de 600 000 têtes de mouton en 2024, un chiffre qui pourrait atteindre un million à l'approche de la fête de l'Aid Al-Adha. Cette situation devrait continuer à favoriser les exportations espagnoles de viande rouge vers le Maroc.

L'Organisation mondiale des agrumes (OMD) sous la présidence marocaine : Badr Bennis prend les commandes de l'Hémisphère nord

L'Organisation mondiale des agrumes (OMD) entame une nouvelle ère avec un nouveau leadership et un contexte marqué par une baisse de la consommation d'agrumes à l'échelle mondiale. Le Maroc s'illustre en la matière, puisque M. Badr Bennis prend les rênes de la présidence de l'Hémisphère nord, succédant ainsi à l'Espagnol José Antonio Garcia. Parallèlement, l'Hémisphère sud sera désormais dirigé par le Péruvien Sergio del Castillo, en remplacement du Sud-Africain Justin Chadwick.

Ce changement de gouvernance au sein de l'OMD intervient à un moment crucial pour l'industrie des agrumes, confrontée à une baisse de la consommation mondiale. Les nouveaux dirigeants, dont M. Badr Bennis, auront la lourde tâche de relever les défis du secteur et de promouvoir la consommation d'agrumes à travers le monde.

L'élection de M. Badr Bennis à la présidence de l'Hémisphère nord témoigne de la reconnaissance de l'expertise marocaine dans le domaine des agrumes. Le Maroc est un acteur majeur de la production et du commerce d'agrumes, et son leadership au sein de l'OMD contribuera à renforcer la position du pays sur la scène internationale.

M. Badr Bennis a d'ores et déjà exprimé son engagement à travailler en étroite collaboration avec les autres membres de l'OMD pour promouvoir la consommation d'agrumes et stimuler la croissance du secteur. Il s'appuiera sur son expérience et son savoir-faire pour mener à bien cette mission essentielle.

CAC organise un salon automobile individuel jusqu'au 15 juin.

En l'absence d'un Salon de l'Automobile officiel organisé par l'AIVAM, les distributeurs automobiles prennent les devants en proposant des salons individuels pour présenter leurs nouveautés et offres promotionnelles. C'est le cas de Centrale Automobile Chérifienne (CAC) qui, jusqu'au 15 juin, invite ses clients à découvrir un univers fascinant de véhicules Audi, Cupra, Volkswagen, Seat et Skoda à travers tout le Maroc.

CAC frappe fort avec des remises allant jusqu'à 75 000 DH sur l'ensemble de sa gamme de véhicules, couvrant tous les segments et tous les budgets. Que vous soyez à la recherche d'une citadine économique, d'une berline familiale ou d'un SUV performant, vous trouverez forcément la perle rare chez CAC.

En plus des offres promotionnelles alléchantes, CAC propose également des essais de conduite pour vous permettre de prendre le volant de votre futur véhicule et de vous faire une idée précise de ses performances et de son confort. Des animations et des surprises sont également au programme pour rendre votre visite chez CAC encore plus agréable.

Al Bayane 

Le Maroc salue l'adoption d'une résolution par l'Assemblée générale de l'ONU soutenant l'admission de l'État de Palestine

Le Royaume du Maroc a accueilli avec satisfaction l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies d'une résolution portant sur l'admission de l'État de Palestine en tant que membre à part entière de l'Organisation. Cette résolution, dont le Maroc a été l'un des premiers co-parrains, accorde à l'État de Palestine des privilèges et des prérogatives supplémentaires au sein de divers organes de l'ONU. Elle demande également au Conseil de sécurité de reconsidérer favorablement la demande d'adhésion de la Palestine à l'ONU.

Le Maroc, dont le Souverain, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, préside le Comité Al Qods de l'Organisation de la Coopération Islamique, réaffirme son engagement ferme à militer pour la concrétisation de la solution à deux États, laquelle prévoit la création d'un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, a souligné la Mission permanente du Royaume auprès de l'ONU.

Le Consul général du Sénégal à Dakhla dément formellement la présence de migrants sénégalais coincés dans le désert marocain

M. Babou Sène, Consul général du Sénégal à Dakhla, a tenu à démentir catégoriquement les informations relayées sur les réseaux sociaux et par certains médias, faisant état de migrants sénégalais candidats à l'émigration irrégulière bloqués dans le désert marocain.

"Ces informations sont dénuées de tout fondement et je les démens formellement", a-t-il déclaré à la MAP, soulignant que "les autorités sénégalaises sont conscientes de la désinformation qui circule abondamment sur les réseaux sociaux".

Contrairement aux allégations, les Sénégalais candidats à l'émigration irrégulière, secourus par la Marine Royale marocaine, "sont toujours hébergés dans des centres d'accueil à Dakhla et non pas dans des tentes en plein désert", a précisé M. Sène.

Le Consulat général du Sénégal à Dakhla est systématiquement informé par les autorités marocaines dès qu'une embarcation est secourue par la Marine Royale. Une équipe consulaire se rend immédiatement sur place pour vérifier les conditions de vie des migrants.

"Les Sénégalais bénéficient d'un excellent accueil au Maroc", a tenu à affirmer le Consul général. Il a salué les efforts déployés par les autorités marocaines pour assurer des conditions d'accueil dignes aux migrants originaires d'Afrique subsaharienne en général et du Sénégal en particulier. A titre d'exemple, il a indiqué que plus de 300 Sénégalais ont été pris en charge gratuitement dans l'hôpital de Dakhla durant l'année écoulée, pour des durées de séjour allant de 3 jours à 2 mois.

 

 

 


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