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Pékin dénonce des pratiques commerciales de l'UE : un bras de fer économique en cours
Pékin contre-attaque face aux politiques commerciales de l'UE
La Chine a récemment dénoncé des "barrières commerciales discriminatoires" mises en place par l’Union européenne (UE) dans le cadre du Règlement sur les subventions étrangères (FSR). Cette législation, visant à contrer les effets jugés déloyaux des subventions étatiques étrangères sur la concurrence, est au cœur d’une montée des tensions commerciales entre les deux puissances.
Le ministère chinois du Commerce a publié jeudi un rapport accablant, affirmant que le FSR cible de manière disproportionnée les entreprises chinoises. Selon Pékin, les inspections imposées par Bruxelles se révèlent "arbitraires" et "vagues", créant un climat d’incertitude pour les entreprises concernées.
Des pertes économiques significatives
Les entreprises chinoises, déjà confrontées à une surveillance accrue, ont été contraintes de revoir ou d’abandonner des projets dans l’UE, entraînant des pertes estimées à plus de 15 milliards de yuans (près de 2 milliards d’euros). Parmi les cas cités, l’enquête européenne sur la société d’État chinoise CRRC a conduit cette dernière à se retirer d’un appel d’offres en Bulgarie, mettant en lumière l’impact direct des nouvelles réglementations.
Ripostes et escalade des tensions
En réponse, Pékin a prolongé ses enquêtes antidumping sur les importations européennes de cognac et de brandy. Ces mesures, perçues comme des représailles, s’ajoutent à une série de décisions qui reflètent une relation commerciale de plus en plus tendue. L'UE avait notamment imposé des surtaxes sur les véhicules électriques chinois, exacerbant les différends.
Un climat d'incertitude pour les multinationales
Les impacts ne se limitent pas aux seules entreprises chinoises. Un rapport de la Chambre de commerce de l’UE en Chine a mis en lumière les difficultés croissantes pour les multinationales européennes opérant en Chine. La nécessité de localiser davantage leurs activités en réponse aux réglementations chinoises entraîne des coûts accrus et limite leur compétitivité sur le marché global.
Vers un dialogue commercial difficile
Si Pékin n’a pas encore annoncé de mesures concrètes de représailles, cette confrontation souligne les fractures profondes dans la relation économique sino-européenne. Les enjeux ne se limitent plus au commerce mais incluent désormais des préoccupations stratégiques et de sécurité nationale, des deux côtés.
Alors que l’Union européenne cherche à réduire sa dépendance économique vis-à-vis de la Chine, les tensions actuelles pourraient pousser les deux acteurs à reconsidérer leurs priorités et stratégies commerciales. Un dialogue apaisé semble indispensable, mais la route s’annonce semée d’embûches.
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