- 17:00Badosa surprend Gauff, Zverev solide à Melbourne
- 16:23Gestion des ressources hydrauliques : Le Maroc accélère le développement de l'irrigation et du dessalement
- 16:15Renault Maroc bat des records de production et trace son avenir pour 2025
- 15:41Stabilité des prix agricoles : le ministère agit face aux défis du marché
- 15:03Donald Trump annonce une hausse des droits de douane sur le Mexique et le Canada : Le peso chute de 1%
- 14:44Maroc-Brésil : les échanges commerciaux franchissent les 2,7 milliards de dollars en 2024
- 14:40Dislog Group accueille la BERD comme partenaire stratégique pour son expansion
- 14:36ALTEN Maroc renforce sa position en 2024 et ambitionne une expansion régionale en 2025
- 14:25Le gouvernement accélère la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe
Suivez-nous sur Facebook
Trump secoue l’ordre mondial avant son investiture
Donald Trump, président élu des États-Unis, n’a pas encore officiellement pris ses fonctions, mais ses déclarations fracassantes et ses positions controversées secouent déjà la scène internationale. Alors que sa politique semble marquer une continuité en matière de rivalité avec la Chine et la Russie, son approche envers les alliés traditionnels des États-Unis, notamment en Europe et au Canada, suscite des inquiétudes parmi les experts.
Un héritage de rivalités avec la Chine et la Russie
Selon Robert Benson, analyste au Center for American Progress, Donald Trump poursuit la ligne tracée par l’administration Biden en identifiant comme prioritaires les menaces posées par une Russie revancharde et une Chine expansionniste. Cette continuité stratégique masque toutefois des divergences majeures dans la gestion des relations avec les partenaires internationaux.
« Trump compromet gravement les alliances en place », affirme Benson, soulignant que son attitude pourrait pousser les alliés européens à prendre leurs distances avec Washington.
Provocations en série
Lors d’une conférence de presse tenue le 7 janvier, Donald Trump a multiplié les déclarations polémiques : évoquant une possible annexion du Groenland, appelant les membres de l’OTAN à consacrer 5 % de leur PIB à la défense, et allant jusqu’à suggérer que le Canada devienne le 51ᵉ État américain. Il a également menacé de reprendre le contrôle du canal de Panama, suscitant un tollé dans les cercles diplomatiques.
Des « adultes dans la pièce » pour encadrer Trump
Durant son premier mandat (2017-2021), Trump s’était appuyé sur une équipe de conseillers expérimentés souvent surnommés les « adultes dans la pièce ». Cette fois-ci, ses choix pour les postes clés, comme Mike Waltz à la sécurité nationale et Marco Rubio au Département d’État, laissent espérer une certaine modération.
Mike Waltz, interrogé sur les récentes déclarations de Trump, a défendu son futur chef, affirmant que ce dernier prend « très au sérieux les menaces » posées par des activités chinoises dans le canal de Panama et par des navires russes en Arctique.
Des ambitions affirmées malgré les critiques
Trump insiste sur une politique étrangère où « toutes les options restent sur la table », en contraste, selon lui, avec la prudence de son prédécesseur, Joe Biden. Pourtant, Biden a lui aussi défendu son bilan international, affirmant que les États-Unis étaient en position de force dans la compétition mondiale et ne seraient « jamais » surpassés par la Chine.
Le retour de Trump sur la scène internationale annonce une période de turbulences où les équilibres établis seront mis à l’épreuve. Tandis que certains voient en lui un pragmatique cherchant à défendre les intérêts américains, d’autres redoutent une ère de désordre diplomatique.
Commentaires (0)