- 19:00Drame en Eure-et-Loir : une lycéenne décédée dans un accident de bus scolaire
- 18:34Marrakech renforce le contrôle des appartements meublés face aux activités illégales
- 18:00Tunnel sous-marin Gibraltar : un projet ambitieux repoussé à 2040
- 17:31Anomalies dans les marchés publics : une enquête sur les choix douteux de prestataires
- 17:06Hélène Laporte à la tête du groupe d’amitié France-Maroc : un choix controversé ?
- 16:32Meurtre d'un homme ayant brûlé le Coran en Suède: cinq personnes arrêtées
- 16:06Danone, marque alimentaire préférée des marocains selon Love Brand 2025
- 16:04Affaire Aboulghali : entre règlement amiable et tensions au sein du PAM
- 16:00Campagne de Contrôle Fiscal Ciblant les Freelances et les Entreprises au Maroc
Suivez-nous sur Facebook
La cour suprême américaine valide une loi controversée menaçant TikTok d'interdiction
La Cour suprême des États-Unis a approuvé à l’unanimité vendredi l’entrée en vigueur d’une loi exigeant la cession du réseau social TikTok par sa maison mère chinoise, ByteDance. Si cette dernière refuse de se conformer, l’application, utilisée par plus de 170 millions d’Américains, pourrait être interdite sur le territoire américain.
Dans une décision majeure, les neuf juges de la Cour ont estimé que cette loi ne violait pas le Premier amendement de la Constitution, qui garantit la liberté d’expression. Ils ont reconnu l’importance de TikTok comme plateforme de communication et d’interaction sociale, tout en soutenant que les préoccupations liées à la sécurité nationale justifient la mesure.
Adoptée en avril par une majorité bipartisane du Congrès, la loi vise à réduire les risques d’espionnage et de manipulation par les autorités chinoises via les données des utilisateurs américains. Le président Joe Biden a rapidement promulgué cette législation, donnant à ByteDance jusqu’au 19 janvier pour céder TikTok à des propriétaires non-chinois.
Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine, où des questions de cybersécurité et d’ingérence étrangère prennent une place centrale dans le débat public.
ByteDance, la maison mère de TikTok, a jusqu’à présent refusé de se conformer, arguant que l’application ne représente pas un risque pour la sécurité nationale. Une des solutions envisagées serait la vente de ses parts à des investisseurs internationaux, une option que l’entreprise continue de rejeter.
La situation est également compliquée par l’arrivée imminente du président élu Donald Trump, qui a exprimé son attachement à TikTok, le qualifiant de plateforme « unique ». Reste à savoir si sa position pourrait influencer l’avenir de l’application aux États-Unis.
Cette affaire soulève des questions profondes sur l’équilibre entre liberté d’expression et sécurité nationale, tout en marquant une nouvelle étape dans le bras de fer technologique entre les deux premières puissances mondiales.
Commentaires (0)