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Syrie : Washington appelle à un cessez-le-feu entre Kurdes et pro-turcs à Kobané
La diplomate américaine Barbara Leaf, en charge des affaires du Moyen-Orient au Département d'État, a récemment lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat entre les forces kurdes syriennes et les combattants pro-turcs autour de la ville stratégique de Kobané, dans le nord de la Syrie. Cette déclaration survient dans un contexte de tensions croissantes entre ces groupes armés, exacerbées par les intérêts géopolitiques et militaires de plusieurs puissances étrangères, dont la Turquie et les États-Unis.
Lors d'une conférence de presse, Barbara Leaf a précisé que les États-Unis sont activement engagés dans des discussions avec les autorités turques et les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), dominées par les Kurdes. "Nous pensons que la meilleure solution est un cessez-le-feu autour de Kobané", a-t-elle affirmé, soulignant la nécessité de désamorcer le conflit qui menace la stabilité régionale.
Kobané, ville symbole de la résistance kurde contre l'État islamique, est au cœur d'un conflit où se croisent les intérêts des Kurdes, soutenus par les États-Unis dans leur lutte contre le terrorisme, et ceux de la Turquie, qui considère les Unités de Protection du Peuple Kurde (YPG) comme une organisation terroriste affiliée au PKK, un groupe séparatiste kurde. Cette dynamique a provoqué des affrontements réguliers, rendant l'appel à la trêve crucial pour éviter une escalade qui pourrait affecter la région tout entière.
Outre la question du cessez-le-feu, Barbara Leaf a également abordé d'autres aspects de la situation syrienne. Elle a évoqué la première visite de diplomates américains à Damas depuis la chute de Bachar al-Assad, soulignant la volonté des États-Unis de rétablir le dialogue tout en insistant sur l'importance de garantir que la Syrie ne devienne plus un sanctuaire pour les groupes terroristes. L'accent a été mis sur la nécessité d'une transition politique qui inclut tous les acteurs syriens, et la diplomate a insisté sur le fait que l'Iran ne devrait plus jouer un rôle significatif dans la gestion du pays.
Le dossier d'Ahmad al-Chareh, leader du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a également été abordé. Anciennement recherché par les États-Unis, al-Chareh a vu la récompense de 10 millions de dollars offerte pour sa capture être annulée, après des discussions jugées "positives" avec le dirigeant syrien. HTS, autrefois lié au jihadisme, cherche désormais à se présenter comme une force capable de participer à la reconstruction du pays, malgré son passé controversé.
Dans ce contexte complexe, l'initiative américaine pourrait marquer une étape vers une révision de la politique de Washington vis-à-vis de la Syrie, même si les résultats restent à voir. Les appels au cessez-le-feu à Kobané et ailleurs, combinés à des pressions pour une solution inclusive et durable, sont des tentatives de limiter les souffrances humaines et d'ouvrir la voie à une paix durable, tout en tenant compte des multiples forces en présence.
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