- 13:00Performance du dirham et de la bourse (10-16 avril) : appréciation face au dollar et rebond des indices
- 12:00Lancement du Trophée "Efficacité Hydrique dans le Logement" : Une Nouvelle Ère pour l’Habitat Durable au Maroc
- 11:23SIEL 2025 : Un pont archivistique entre le Maroc et la France
- 11:05Liga : Hansi Flick dénonce un calendrier "injuste" et s’inquiète pour la santé des joueurs
- 10:41Washington presse Kiev et Moscou de trouver un accord
- 10:33Air Arabia Maroc relie Rabat à Essaouira
- 10:00Tarifs douaniers US : Le groupe Volkswagen envisage de produire des modèles Audi aux États-Unis
- 09:33Iran et États-Unis relancent les négociations nucléaires à Rome
- 09:29Massad Boulos en mission au Maroc et en Algérie
Suivez-nous sur Facebook
Stabilisation des cours du pétrole après une période de turbulences
Les cours de l’or noir se sont stabilisés jeudi, après une séance marquée par l'absence de grandes nouvelles, suite à la baisse provoquée par l’annonce du retour des barils sur le marché par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+).
« Beaucoup d’événements ont eu lieu ces derniers temps et c’est probablement la première journée calme depuis l’investiture de Donald Trump », a déclaré John Kilduff, d’Again Capital, à l’AFP.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a légèrement augmenté de 0,23%, atteignant 69,46 dollars, après avoir touché en séance son plus bas niveau depuis décembre 2021. De son côté, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en avril, a progressé de 0,08% à 66,31 dollars.
L’or noir s’échange à des niveaux particulièrement bas par rapport aux mois précédents. Le Brent a atteint son cours le plus bas en séance depuis décembre 2021 mercredi, à 68,33 dollars.
Récemment, « les étoiles se sont alignées pour pousser le baril de pétrole sous les 70 dollars », mais désormais les opérateurs « ont intégré toutes les mauvaises conclusions », explique John Kilduff. Cette situation explique l’absence de mouvement significatif des cours.
Le marché a été fortement impacté par l’annonce de l’OPEP+ lundi, qui a décidé de maintenir son calendrier de hausse de production. Le plan prévoit le retour de 120 000 barils quotidiens supplémentaires par mois pendant 18 mois, auxquels s’ajoute une dérogation spéciale accordée aux Émirats arabes unis. En avril, le groupe ajoutera donc 138 000 barils quotidiens sur le marché.
De plus, « la peur du marché est que les droits de douane marquent le début d’une ère de guerre commerciale plus large », a estimé Jorge Leon auprès de l’AFP. Cette situation pourrait avoir des répercussions négatives sur la croissance économique et sur la demande de pétrole.
« Il y a une grande nervosité face à ces surtaxes », assure John Kilduff, comparant le marché à « un lapin pris dans les phares d’une voiture ».
Cette stabilisation des cours intervient dans un contexte de grande incertitude économique, où les décisions des principaux acteurs du marché pétrolier sont scrutées de près par les investisseurs et les analystes.
Commentaires (0)