- 20:36La France envisage de supprimer deux jours fériés
- 20:00Benslimane : 200 jeunes femmes honorées à la fin de leur service militaire à la Base aérienne de soutien général
- 19:55MG Motor dévoile le nouveau MG ZS Full Hybrid+, un SUV plus technologique et performant
- 19:34Hajar Dinar nommée directrice de la communication de Bayer pour l’Afrique du Nord
- 19:16Lamine Yamal visé par une enquête après la polémique de son anniversaire
- 19:00Youssef El-Arabi, le retour du buteur en Ligue 1 avec le FC Nantes
- 18:35Inflation : la hausse des prix à la consommation s’accélère en juin aux États-Unis
- 18:20DGSN : Plus de 678 000 élèves sensibilisés
- 18:16Achraf Hakimi impose sa candidature au Ballon d’or après une saison aboutie
Suivez-nous sur Facebook
L’aide publique au développement en Baisse : Un recul inquiétant après cinq ans de hausse
Après cinq années consécutives de croissance, l’aide publique au développement (APD) fournie par les pays membres du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE a connu en 2024 un recul notable. Selon un communiqué publié mercredi par l’Organisation de coopération et de développement économiques, cette aide a chuté de 7,1 % en termes réels par rapport à l’année précédente.
Ce retournement s’explique par plusieurs facteurs : une réduction des contributions aux organisations internationales, un ralentissement de l’aide à l’Ukraine, ainsi qu’une baisse des dépenses liées à l’aide humanitaire et à l’accueil des réfugiés dans les pays donateurs. Des arbitrages budgétaires ont été opérés dans un contexte de tensions économiques croissantes, affectant directement les fonds alloués à la coopération internationale.
En 2024, le montant global de l’APD s’est établi à 212,1 milliards de dollars, ce qui représente 0,33 % du revenu national brut combiné des pays donateurs du CAD. Une proportion jugée insuffisante par plusieurs observateurs, compte tenu des défis croissants auxquels font face les pays en développement.
L’OCDE tire la sonnette d’alarme : cette baisse survient à un moment critique, alors que les besoins de financement pour le développement durable s’intensifient, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, des infrastructures et de la lutte contre le changement climatique.
Pour les pays bénéficiaires, cette contraction de l’aide risque de freiner la réalisation de projets essentiels et de compromettre les efforts visant à réduire la pauvreté et à renforcer la résilience des populations les plus vulnérables.
À l’heure où la solidarité internationale est plus nécessaire que jamais, ce recul de l’APD pose la question du maintien des engagements pris dans le cadre des Objectifs de développement durable à l’horizon 2030. L’OCDE appelle à une remobilisation collective pour éviter que cette tendance ne s’installe durablement.