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Mike Huckabee confirmé ambassadeur des États-Unis en Israël par le Sénat américain
Le Sénat américain a confirmé mercredi la nomination de Mike Huckabee, ancien gouverneur républicain de l’Arkansas, au poste d’ambassadeur des États-Unis en Israël. Choisi par Donald Trump, ce pasteur baptiste de 69 ans est connu pour ses positions pro-israéliennes assumées, notamment en faveur des colonies en Cisjordanie.
La nomination de Huckabee a été validée par 53 voix contre 46, soulignant les divisions politiques autour de sa personnalité et de sa vision du conflit israélo-palestinien. Donald Trump, à l’origine de cette désignation, avait salué « l’amour inconditionnel » de Huckabee pour Israël, déclarant qu’il « travaillera sans relâche au retour de la paix au Moyen-Orient ».
Figure emblématique de la droite chrétienne conservatrice aux États-Unis, Mike Huckabee s’est plusieurs fois illustré pour ses positions controversées, notamment son opposition aux droits des personnes LGBT+. Gouverneur de l’Arkansas entre 1996 et 2007, il s’est porté candidat à l’investiture républicaine pour la présidentielle à deux reprises, notamment en 2016 face à Donald Trump.
Proche des milieux israéliens pro-colonisation, Huckabee avait provoqué un tollé en 2017 en déclarant lors d’un déplacement en Israël que « la Cisjordanie occupée, ça n’existe pas », préférant les termes bibliques de « Judée » et « Samarie ». Il avait également nié l’existence des colonies en les qualifiant de « communautés » ou de « quartiers ».
Cette nomination intervient dans un contexte géopolitique particulièrement tendu. L’armée israélienne a relancé, le 18 mars dernier, son offensive sur la bande de Gaza après deux mois de trêve fragile. Cette opération fait suite aux attaques lancées par le Hamas le 7 octobre 2023.
Donald Trump, fidèle allié d’Israël, a récemment accueilli à Washington le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ensemble, ils ont évoqué la possibilité d’un nouvel accord de cessez-le-feu et la libération des otages encore détenus à Gaza.
Début février, l’ancien président a suscité de vives réactions à l’international en proposant une prise de contrôle américaine de la bande de Gaza dans le but de la transformer en « Côte d’Azur du Moyen-Orient ». Il a également évoqué, sans concertation préalable, l’éventualité de transférer les habitants vers l’Égypte ou la Jordanie, deux pays qui ont rejeté cette idée.
La confirmation de Mike Huckabee, fervent défenseur de la politique de colonisation israélienne, devrait renforcer les liens déjà étroits entre Washington et Tel-Aviv, tout en alimentant les débats autour de la position américaine au Proche-Orient.
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