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Tensions France-Algérie : fermeté et nécessité du dialogue
La France a récemment mis en évidence sa volonté de répondre avec "fermeté" aux tensions croissantes avec l'Algérie, tout en soulignant la nécessité de maintenir un dialogue constructif à long terme. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, a souligné, dans une interview donnée mercredi sur France Inter, que la France avait démontré sa capacité à réagir "sans hésiter et avec fermeté" face aux actions algériennes, mais qu'il était primordial de reprendre, "à terme", les discussions avec Alger pour garantir des résultats concrets pour les citoyens français.
Les propos de Barrot interviennent dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre les deux pays, exacerbées par l'expulsion de 12 agents consulaires algériens par la France, en réponse à la décision de l'Algérie d'expulser des fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur. Cette escalade, qui fait suite à l'arrestation en France d'un agent consulaire algérien, a mis en lumière des divergences de part et d'autre, notamment concernant les questions migratoires et la sécurité.
Si certains observateurs critiquent la gestion jugée trop modérée de ces tensions par le ministre, Jean-Noël Barrot reste convaincu de la nécessité de privilégier le dialogue. "Nous avons intérêt à avoir une relation normale avec l’Algérie", a-t-il déclaré. Ce dialogue, selon lui, est essentiel pour sortir des tensions et traiter de questions cruciales telles que la lutte contre le terrorisme, la coopération en matière de renseignement et la situation de Boualem Sansal, un écrivain français détenu en Algérie.
Lors de sa visite à Alger début avril, le ministre français a rencontré son homologue Ahmed Attaf ainsi que le président Abdelmadjid Tebboune, obtenant de leur part des engagements pour apaiser les relations. Cependant, Barrot n'a pas éludé les tensions actuelles, rappelant que "la décision judiciaire indépendante" ayant mené à l'arrestation de l'agent consulaire algérien avait été suivie d'une réaction "totale disproportionnée" de la part des autorités algériennes, obligeant la France à répondre fermement.
L’Algérie, pour sa part, a défendu sa décision d'expulser les diplomates français, soulignant qu'il s'agissait d'une "décision souveraine". Les autorités algériennes ont également exprimé leur mécontentement face à l'attitude du ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui incarne une ligne de fermeté face à Alger, notamment sur la question migratoire. Ce climat de tension, qui fait écho à des enjeux politiques internes à la France, pourrait peser lourdement sur les relations futures entre les deux nations.
En dépit de cette escalade, Jean-Noël Barrot reste fermement attaché à l'idée que le dialogue est "la seule manière de résoudre durablement les tensions" et que toute autre approche serait "irresponsable". Cette déclaration met en lumière la position diplomatique de la France, qui cherche à équilibrer fermeté et ouverture dans ses relations avec l'Algérie, dans un contexte international de plus en plus complexe.
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