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Société

Arrestation pour dénonciation calomnieuse après le meurtre macabre de Ben Ahmed

Hier 16:20 Par: Naji khaoula

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La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a procédé à l'arrestation d'un individu accusé de dénonciation calomnieuse, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre sordide survenu récemment à Ben Ahmed, province de Settat.

Tout est parti d'une vidéo largement relayée sur internet, dans laquelle un homme affirmait qu'un suspect arrêté pour ce meurtre aurait également tué une fillette de 12 ans. Une source sécuritaire précise que la DGSN a pris ces allégations très au sérieux et a immédiatement ouvert une enquête pour vérifier ces propos.

Après des investigations approfondies, il s'est avéré que cette accusation était infondée. Aucun cas similaire de meurtre d'enfant n’a été signalé auprès des services de police de Ben Ahmed. Dès l'identification du fauteur de trouble, les forces de l'ordre ont procédé à son interpellation dans la soirée du samedi 26 avril, lors d'une opération sécuritaire ciblée.

Le suspect, placé en garde à vue sous la supervision du parquet compétent, devra répondre de ses actes. Son comportement est considéré comme ayant porté atteinte au sentiment de sécurité des citoyens, en propageant de fausses informations sur un crime inexistant.

Rappel des faits

Le drame initial remonte au dimanche 20 avril 2025, lorsque des restes humains ont été découverts dans les toilettes de la grande mosquée de Ben Ahmed, à l'heure de la prière d'Al Asr. Des sacs en plastique contenaient un corps humain démembré, sans la tête, ainsi que plusieurs armes blanches susceptibles d'avoir été utilisées pour commettre le crime.

Face à l'horreur de cette découverte, les autorités locales ont rapidement mobilisé des équipes spécialisées venues de Settat pour soutenir l’enquête. Les premiers soupçons se sont orientés vers un individu connu des habitants pour ses comportements agressifs. Il était également chargé de l'entretien des toilettes de la mosquée. L'homme a été arrêté alors qu'il portait des sous-vêtements tachés de sang.

Une perquisition à son domicile a permis de saisir plusieurs objets personnels susceptibles d'appartenir à la victime, en cours d'analyse. Le lendemain, d'autres fragments humains ont été découverts près d'une école primaire, après le signalement d'une citoyenne incommodée par de fortes odeurs émanant des champs voisins.

À ce jour, l'identité de la victime n'a pas encore été officiellement confirmée, en attendant les résultats des analyses ADN. Quant au principal suspect du meurtre, il demeure en garde à vue, en attendant la finalisation de l'enquête et sa présentation devant la justice.

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