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Rabat : un ingénieur écope de la perpétuité pour le meurtre d'un professeur d'anglais
La chambre criminelle de la Cour d’appel de Rabat a rendu son verdict dans une affaire tragique qui a bouleversé la région. Un jeune ingénieur du son a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre prémédité d’un professeur d’anglais à Salé.
Le jeune homme, qui était détenu depuis son arrestation, a accueilli la sentence sans surprise, semblant pleinement conscient de la gravité de son geste. Le crime, particulièrement violent, avait suscité une vive émotion dans le quartier où il s’était produit.
Un crime motivé par des accusations d'abus
Les faits remontent à près d'un an. Un professeur d’anglais, âgé d'une cinquantaine d'années, avait été retrouvé mort, égorgé dans son domicile. L’enquête policière a rapidement identifié comme suspect un ingénieur, propriétaire d'une société de production basée à Rabat, et habitué à fréquenter la victime.
Les investigations, appuyées par des expertises techniques et des analyses ADN, ont confirmé l'implication de l’ingénieur. Confronté à des preuves solides, il a reconnu avoir prémédité son geste, expliquant son acte comme une vengeance après avoir été victime d'une agression sexuelle de la part du défunt.
Une relation qui a mal tourné
Le meurtrier présumé a expliqué qu’il entretenait initialement une relation d’ordre académique avec la victime, dans le cadre de cours de soutien. Toutefois, cette relation se serait détériorée après qu'il eut découvert des indices laissant penser à une agression sexuelle sur sa personne, facilitée, selon lui, par l'administration de somnifères.
Soutenant sa version d'un crime commis sous l'effet d'une profonde humiliation, l’ingénieur espérait obtenir des circonstances atténuantes grâce à sa transparence lors des interrogatoires. Toutefois, la chambre criminelle a considéré que la brutalité de l’acte et les éléments de preuve rassemblés justifiaient une peine maximale.
Un verdict sans appel
Le tribunal a ainsi prononcé une condamnation à perpétuité, estimant que les faits ne pouvaient être atténués, malgré les déclarations de l’accusé. Cette décision illustre la fermeté de la justice marocaine face aux crimes d'une telle gravité.
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