- 18:23Espagne : démantèlement d’un vaste réseau clandestin reliant le Maroc à l’Espagne via la Roumanie
- 17:32Recettes douanières au Maroc : près de 22 milliards de dirhams collectés à fin mars 2025
- 17:24Affaire Amir DZ : crise diplomatique entre Alger et Paris
- 16:23États-Unis : Smartphones et ordinateurs exemptés des droits de douane réciproques
- 15:22Paris envoie une première liste d'Algériens expulsables à Alger
- 14:23Sud Liban : le Hezbollah cède la majorité de ses sites militaires à l’armée
- 12:23Guerre commerciale : les marchés émergents frappés de plein fouet par le gel des ventes d'obligations
- 11:34Agence Bayt Mal Al-Qods : Nouvelle initiative humanitaire en faveur des enfants de Gaza
- 11:19Maroc – Oman : Une nouvelle ère de coopération consolidée à l’issue de la 7e session de la Commission mixte
Suivez-nous sur Facebook
Casablanca face à l'énigme d'un fichier foncier disparu
À Casablanca, la gestion du patrimoine immobilier de la ville se trouve confrontée à une énigme qui soulève de nombreuses interrogations : un fichier central recensant les biens fonciers de la commune a mystérieusement disparu. Ce document, qui devait être au cœur de la gestion foncière de la métropole, semble avoir disparu des circuits administratifs, laissant un vide documentaire inattendu.
Ce fichier, chargé de recenser l’ensemble des biens immobiliers municipaux, avait été confié à la Société de développement local (SDL) Casablanca Patrimoine. Un bureau d’études avait été mandaté pour effectuer un recensement détaillé. Cependant, le projet ne semble pas avoir donné lieu à un document officiel et ne figure dans aucune archive accessible à la municipalité.
Houcine Nasrallah, vice-président du Conseil de la ville, en charge de ce dossier, a confirmé que les informations disponibles sont aujourd’hui incomplètes. Selon lui, le fichier n'a pas été formellement transmis lors du changement d’équipe administrative, et aucun procès-verbal officiel ne mentionne sa remise.
D’un autre côté, certains anciens responsables apportent une autre version des faits. Abdessamad Haiker, ex-vice-président chargé de l'urbanisme, explique que le fichier n’a jamais été validé de façon officielle. Il s’agissait, selon lui, d’un projet encore en discussion au moment de la passation, et une correspondance avait été échangée sans que les instances compétentes n'apportent leur aval définitif.
Une question demeure cependant : pourquoi le paiement intégral du marché a-t-il été effectué, si le fichier n’a pas été officiellement validé ? Bien que des échanges aient eu lieu entre la municipalité, la SDL et le bureau d’études, aucune conclusion formelle n’a été tirée, laissant planer un doute.
Cette situation fait écho à un enjeu majeur pour Casablanca : la valorisation de son patrimoine, souvent sous-exploité. Un inventaire réalisé en 2020 avait déjà mis en lumière des milliers de biens – locaux commerciaux, habitations, équipements culturels et sportifs – dont le potentiel économique reste largement inexploité. Certains sites demeurent encore occupés dans le cadre d'anciens contrats, qui n'ont pas fait l'objet de révisions récentes.
Dans ce contexte, la ville se trouve face à un défi de taille : retrouver ce fichier perdu et, plus largement, réorganiser la gestion patrimoniale pour en maximiser le potentiel au service des Casablancais.
Commentaires (0)