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Le déficit de liquidité bancaire se creuse à 158,3 milliards de dirhams
Le déficit de liquidité bancaire moyen a enregistré une aggravation notable, atteignant 158,3 milliards de dirhams (MMDH) durant la période du 7 au 13 novembre, soit une hausse de 6,63 %, selon une note récente de BMCE Capital Global Research (BKGR).
Cette évolution s’inscrit dans un contexte marqué par une intensification des besoins de financement, alors que les avances à 7 jours injectées par Bank Al-Maghrib (BAM) se sont élevées à 1,9 MMDH, portant leur total à 63,5 MMDH.
En parallèle, les placements du Trésor ont connu une augmentation significative, avec un encours quotidien maximal de 17,3 MMDH enregistré le 12 novembre, contre 13,7 MMDH lors de la période précédente. Ce dynamisme reflète une stratégie proactive du Trésor pour gérer ses excédents de liquidités.
Dans ce contexte, le taux moyen pondéré s’est maintenu à 2,75 %, traduisant une relative stabilité des conditions monétaires. Cependant, l’indice de référence MONIA (Moroccan Overnight Index Average), basé sur les transactions de pensions livrées adossées aux bons du Trésor, a légèrement reculé pour s’établir à 2,7 %.
Pour la période à venir, les analystes anticipent une légère diminution de l’intervention de Bank Al-Maghrib sur le marché monétaire. Le volume des avances à 7 jours devrait ainsi être ajusté à 63 MMDH, contre 63,5 MMDH précédemment, dans un souci d’optimisation de la gestion des liquidités.
Ce creusement du déficit de liquidité bancaire reflète les tensions persistantes sur le marché monétaire marocain, qui reste influencé par des facteurs structurels tels que les besoins en financement du secteur bancaire et les stratégies du Trésor public. Bien que les injections de BAM contribuent à stabiliser la situation, une gestion prudente de la politique monétaire sera nécessaire pour maintenir l’équilibre financier à moyen terme.
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