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Les actions toujours en hausse mais le soutien du baril s'atténue
Les principales Bourses européennes évoluent en territoire positif en début de séance jeudi, l’actualité des sociétés ayant pris le relais de l’impact haussier de l’envolée des cours du pétrole après la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et les échanges de tirs de roquettes entre Israël et l’Iran en Syrie.
À Paris, le CAC 40 gagne 0,12% à 5.541,04 points après un peu plus d’une heure d’échanges après un pic à 5.544,09, son meilleur niveau depuis le 23 janvier, dans des volumes toutefois nettement réduits, la journée étant fériée en France pour l’Ascension.
À Francfort, le Dax prend 0,64% et à Londres, le FTSE 100 avance de 0,16%. L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est stable mais l’EuroStoxx 50 de la zone euro avance de 0,04% et le Stoxx 600 de 0,03%.
Le secteur du pétrole et du gaz, qui avait pris près de 2,9% mercredi et tiré les marchés européens à la hausse, subit des prises de bénéfice: son indice Stoxx de référence affiche un repli de 0,48%, en partie à cause du recul de 1,4% de TechnipFMC - la plus forte baisse du CAC - après ses résultats trimestriels, en recul sur un an.
Le compartiment des télécoms abandonne quant à lui 0,72% avec la chute de 7,78% de BT Group en réaction à l’annonce de 13.000 suppressions de postes, soit près d’un emploi sur sept; l’opérateur historique britannique a reconnu qu’il lui faudrait jusqu’à trois ans pour renouer avec la croissance des bénéfices.
Autre baisse sectorielle marquée, celle des services aux collectivités (“utilities”) (-0,57%) mais elle est due notamment au détachement d’un important dividende par le britannique Centrica (-5,15%).
SOULAGEMENT POUR RBS, BONS RÉSULTATS POUR UNICREDIT
A la hausse, le compartiment de la distribution prend 0,66% grâce aux bons résultats publiés par les britanniques Next (+6,79%, la meilleure performance du Stoxx 600) et Morrisons (+2,32%).
Le secteur bancaire s’adjuge quant à lui 0,33% avec entre autres un bond de 4,06% pour le britannique Royal Bank of Scotland après un accord amiable moins coûteux qu’attendu avec la justice américaine et une progression de 2,71% pour l’italien UniCredit, le marché saluant le meilleur premier trimestre du groupe depuis 2007.
Le marché pétrolier reste orienté à la hausse, le Brent, à 77,84 dollars le baril, et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), à 71,73 dollars, évoluant tout près des plus hauts depuis novembre 2014 inscrits en début de journée en Asie.
A la décision de Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien sont venus s’ajouter les échanges de tirs de roquettes entre les forces israéliennes et iraniennes au-dessus du territoire syrien, qui alimentent à leur tour les craintes d’escalade au Moyen-Orient.
La hausse des valeurs de l’énergie a tiré Wall Street mercredi, permettant à l’indice Standard & Poor’s 500 de terminer en hausse de près de 1%.
LA BOE FACE AU RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE BRITANNIQUE
Parallèlement aux préoccupations géopolitiques, la séance sera animée entre autres par les chiffres de la production industrielle et de la balance commerciale britanniques à 08h30 GMT, par les conclusions de la réunion de politique monétaire de la Banque d’Angleterre à 11h00 GMT puis par les statistiques mensuelles des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis, à 12h30 GMT.
Si aucun changement de taux n’est attendu de la part du Comité de politique monétaire (MPC) de la BoE, le marché attend les nouvelles prévisions de croissance et d’inflation de l’institution pour revoir ses anticipations en matière d’évolution du coût du crédit.
“Depuis le dernier rapport, l’inflation est tombée bien en dessous des prévisions du MPC”, rappelle Société générale. “Mais le facteur le plus important affectant la décision sur les taux de cette semaine sera probablement le chiffre très faible du PIB au premier trimestre: il a enfoncé le dernier clou dans le cercueil d’une hausse de taux en mai.”
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts britanniques à dix ans s’affiche à 1,471% alors qu’il avait atteint 1,57% fin avril avant la première estimation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) à 0,1% seulement sur janvier-mars, trois fois moins qu’attendu.
Le dix ans américain, lui, reste proche de 3% avant les chiffres du CPI d’avril qui, selon le consensus Reuters, devraient montrer une légère accélération de l’inflation en rythme annuel.
Sur le marché des changes, le dollar, en baisse en Asie, est revenu à l’équilibre face à un panier de devises de référence, ramenant l’euro sous 1,1860.
A noter aussi, la poursuite de la remontée des rendements obligataires italiens avec la perspective de la formation d’un gouvernement unissant le Mouvement 5 étoiles (M5S), “anti-système”, et la Ligue (extrême droite), une piste qui a obtenu mercredi le feu vert de l’ex-président du Conseil Silvio Berlusconi.
Source : Reuters