- 10:27Luis Suarez prolonge son aventure à l’Inter Miami pour une année supplémentaire
- 10:26Lutte contre la corruption : Le Maroc renforce la coopération internationale à Doha
- 10:09Archéologie : La préhistoire d’Essaouira sous la loupe d'experts
- 10:08Raja Club Athletic : Adil Hala maintient Ricardo Sá Pinto malgré la crise de résultats
- 10:07Forum des Nations Unies : Un pas en avant pour les droits de l’homme dans les entreprises
- 10:07Le Maroc et la France renforcent leur coopération avec la signature de deux accords pour un montant de 150 millions d'euros
- 09:53Célébration du transport durable : le TGV Al Boraq à l'honneur
- 09:39Mark Zuckerberg rencontre Donald Trump : un dîner pour un nouveau départ
- 09:29Abdellatif Maâzouz : Une vision durable pour transformer Casablanca-Settat
Suivez-nous sur Facebook
Algérie : Une économie au bord de la banqueroute
L'Algérie est à bien des égards un pays au bord de la banqueroute. Car, en plus d'une crise politique latente qui n’a que trop perduré et dont l’issue est connue de tout un chacun, ce pays maghrébin se doit de faire face à une crise économique qui se ressent de plus en plus dans tous les secteurs.
Et pour cause, l’économie algérienne est toujours dépendante à hauteur de 98 % des recettes en hydrocarbures qui, au fil des années, se sont amenuisées comme une peau de chagrin non seulement à cause de la chute des cours mondiaux du pétrole, mais surtout de la politique dépensière à outrance pour acheter une paix sociale qui, peut-être, n’arrivera jamais.
Il va sans dire qu’hormis les déclarations rassurantes des tenants du pouvoir, la réalité est loin d'être reluisante à cause d’un niveau de récession jamais atteint depuis l’indépendance du pays en 1962.
L’Algérie a vu ainsi son déficit commercial se creuser et son déficit budgétaire encore plus, à cause de la chute des prix du pétrole due au ralentissement de l’économie mondiale depuis le début de la pandémie du coronavirus.
Chiffres à l’appui, le déficit commercial de ce pays de 44 millions d'âmes semble se situer autour de 7 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, alors que le déficit budgétaire s’avère plus lourd que prévu avec une augmentation en 2021 à 17,6 % du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays en raison de la chute drastique des recettes et l’augmentation des dépenses budgétaires pour la période 2021-2023.
Selon les économistes, les indicateurs de l’économie algérienne passeront au rouge durant les prochaines années au moment où le projet de loi de finances 2021 peine à retrouver les équilibres qu’il faut.