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Pedro Sánchez lance un avertissement contre l’influence des géants technologiques
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a récemment mis en garde contre la domination des géants technologiques, qualifiant la Silicon Valley de « technocaste » qui menace la démocratie et le débat public. Lors d’un discours prononcé à Madrid, à quelques heures de l’investiture de Donald Trump, Sánchez a exprimé ses préoccupations concernant l'influence croissante des réseaux sociaux sur la politique et la société, soulignant la nécessité d’une rébellion contre cette puissance.
Sánchez a déclaré que les entreprises technologiques de la Silicon Valley tentent de contrôler le débat public et, par extension, les décisions politiques des gouvernements occidentaux. Cette concentration de pouvoir a, selon lui, des conséquences dangereuses pour la démocratie, notamment en influençant la manière dont les citoyens s'informent et participent aux débats publics. En réponse, il a appelé à une « rébellion » contre cette hégémonie et à la création d'alternatives qui respectent davantage les valeurs démocratiques.
Dans ses propos, le Premier ministre a fait référence à la guerre de l'information menée sur les réseaux sociaux, où la plateforme X d'Elon Musk est particulièrement controversée. Il a réaffirmé que, dans une démocratie, ce n’est pas la quantité de tweets ou de messages qui détermine la validité des idées, mais bien la participation active et égale des citoyens. Selon Sánchez, « la démocratie, ce n’est pas un euro égal un vote, ce n’est pas un tweet égal un vote, c’est une personne un vote ».
Cette déclaration intervient alors que l’Europe, et particulièrement l’Espagne, fait face à un défi de taille dans la régulation des nouvelles technologies. Sánchez a souligné que l’Union européenne doit s’opposer fermement à cette menace et établir une vision claire pour le futur de l’intelligence artificielle, tout en protégeant les principes fondamentaux de la démocratie.
Ce discours s'inscrit dans une période où la politique mondiale est marquée par les influences des grandes figures technologiques, dont Elon Musk, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos, tous proches du président américain élu Donald Trump. L’investiture de Trump, accompagnée de plusieurs représentants du secteur technologique, a accentué les tensions entre les intérêts politiques et financiers qui dominent la scène internationale.
Pour Sánchez, l'attaque contre la « technocaste » n'est pas un simple débat sur la régulation des entreprises, mais une question fondamentale de survie de la démocratie dans un monde où l’influence des technologies ne cesse de croître.
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