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L’économie marocaine fait face à une année extrêmement difficile et complexe

L’économie marocaine fait face à une année extrêmement difficile et complexe
Mardi 22 Décembre 2020 - 10:48
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En 2020, la contraction de l'économie Marocaine sera sévère dans le contexte actuel de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, selon un policy paper du Policy Center for the New South (PCNS) dévoilé récemment sous le titre « Impacts de la covid-19 sur l’économie marocaine : un premier bilan ».

Ce repli est attribuable principalement aux mesures de confinement et la baisse drastique de la demande étrangère, d'après les analyses des économistes du Policy Center Abdelaaziz Ait Ali, Karim El Aynaoui, Badr Mandri et de Faiçal El Hossaini, enseignant-chercheur de la Faculté de gouvernance, sciences économiques et sociales (FGSES) de l'Université Mohammed VI–Polytechnique (UM6P) à Benguerir, indique PCNS dans un communiqué.

Les équilibres macroéconomiques internes et externes de l'économie marocaine seraient soumis à de rudes épreuves en cette année 2020 et les déficits jumeaux seraient compris entre 6pc et 8pc du produit intérieur brut (PIB).

A l'échelle interne, la détérioration du déficit budgétaire traduirait davantage une baisse prévisible des recettes fiscales plutôt qu'un accroissement volontariste des dépenses budgétaires. Les actions de soutien aux agents économiques les plus touchés se sont appuyés sur le Fonds spécial pour la gestion du covid-19, dont le montant alloué avoisine 3pc du PIB.

Sur la balance des paiements, le compte courant aurait considérablement pâti du « Sudden Stop » des recettes touristiques et la contraction profonde des exportations des biens et autres services. Toutefois, l'ajustement des importations et la forte résilience des transferts des Marocains résidant à l’Etranger auraient apaisé considérablement la pression sur les réserves de change.

Le recours exceptionnel au financement extérieur a plus que comblé le déficit en devises et s'est soldé par une augmentation des stocks des avoirs de réserves à des niveaux élevés, au point d’observer une relative appréciation nominale du dirham face au panier d'ancrage.

 


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