- 20:31Gabon : Brice Clotaire Oligui Nguema entre en lice pour la présidentielle du 12 avril
- 20:14Le Maroc nommé vice-président de l’AMCOW pour l’Afrique du Nord
- 19:32Trump impose l’anglais comme seule langue officielle
- 19:10Fès : Démantèlement d’un réseau criminel spécialisé dans les enlèvements et les rançons
- 19:00Trois auteurs marocains finalistes du prix du livre Sheikh Zayed
- 18:30Agadir : lancement officiel des travaux d'aménagement de l'entrée sud
- 18:20Le Maroc classé 91e dans l’indice de démocratie 2024
- 18:13 Accidents de la route : 15 morts et près de 3.000 blessés en une semaine au Maroc
- 18:07Ramadan 2025 : Flambée des prix des légumes, les consommateurs en colère
Suivez-nous sur Facebook
Investir dans la continuité des services publics
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP), le système des Nations Unies (SNU) et la Banque Mondiale (BM) ont appelé, dans une note stratégique tripartite, à investir dans la continuité des services publics de santé, d’éducation et d’administration durant et après cette crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19).
“Les services publics essentiels constituent l’unique filet social pour certaines populations, les plus vulnérables. Certains indicateurs montrent déjà un impact de la crise sur l’accès aux services de base”, ont-ils relevé dans cette note élaborée en juillet 2020.
Sur le plan sanitaire, 30% des ménages éligibles aux services de consultations prénatales et postnatales ont dû renoncer à ces services selon l’enquête réalisée par le HCP en avril dernier sur les effets de la crise sur les ménages, tandis que 36% des Marocains ayant des enfants à vacciner ont renoncé aux services de vaccination, rappelle la même source.
Cette interruption des services publics essentiels, souvent liée à la peur du virus, à l’incertitude quant à la durée de la situation, à la réduction de la mobilité ou au manque de connectivité, peut créer des vulnérabilités latentes ou amplifier les vulnérabilités déjà existantes qui risquent de se manifester de manière plus profonde dans les mois et les années à venir. Cela est valable pour la santé (dépistage des pathologies et soins réguliers), mais également pour l’éducation, où les interruptions de scolarité augmentent le risque d’abandon scolaire.
Ladite note préconise également d’élaborer un nouveau modèle d’équilibre économique et de développement durable, aligné avec la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), en tirant les leçons de la crise actuelle et en ne laissant personne pour compte.
Cette recommandation implique, dans un premier temps, de soutenir l’analyse d’impact de la crise sur les différents secteurs, l’appui à la planification de la réponse économique et sociale, ainsi que la gestion des ressources, précise-t-on, ajoutant que l’appui du système des Nations Unies pour le développement (SNUD) intégrera spécifiquement la prise en compte de l’atteinte des ODD à l’horizon 2030, sur la base des indicateurs existants, lesquels prennent en compte les populations les plus vulnérables.
Source : MAP
Commentaires (0)