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Trump impose l’anglais comme seule langue officielle
Dans une décision sans précédent, l’ancien président Donald Trump a signé un décret établissant l’anglais comme langue officielle exclusive des États-Unis. Cette mesure, présentée comme un moyen de renforcer l’unité nationale, marque un tournant décisif dans la politique linguistique du pays, jusque-là fondée sur une diversité assumée.
Un choix motivé par l’unité nationale
Jusqu’alors, les États-Unis n’avaient jamais adopté de langue officielle à l’échelle fédérale, permettant aux communautés de s’exprimer dans leur langue d’origine, notamment dans les documents administratifs. Trump justifie cette décision par la nécessité de créer une identité linguistique commune, estimant que « l’Amérique a tout à gagner en adoptant une langue unique ».
Ce décret met fin à des décennies de pratiques inclusives où les services publics étaient accessibles en plusieurs langues, notamment l’espagnol, largement parlé dans le pays. Désormais, bien que les agences fédérales puissent offrir des traductions dans certains cas, elles ne seront plus obligées de fournir des services dans d’autres langues que l’anglais.
Une mesure qui divise
Si les partisans de cette réforme y voient un moyen de faciliter l’intégration des immigrés et de renforcer le sentiment d’appartenance nationale, ses opposants dénoncent une attaque contre les minorités linguistiques. Des associations de défense des droits civiques pointent du doigt une mesure discriminatoire qui risque d’exclure les non-anglophones de l’accès aux services essentiels, comme la santé ou l’éducation.
L’adoption de l’anglais comme unique langue officielle pourrait également impacter les millions de locuteurs hispanophones, asiatiques ou autochtones vivant aux États-Unis. Certains experts estiment qu’une telle décision pourrait accentuer les inégalités et compliquer l’accès au marché du travail pour ceux dont l’anglais n’est pas la langue maternelle.
Réactions et impact international
Sur la scène internationale, cette mesure suscite des réactions contrastées. Tandis que certains pays saluent une politique visant à affirmer une identité nationale forte, d’autres, notamment en Amérique latine, y voient un repli sur soi qui pourrait affecter les relations diplomatiques et économiques.
Des organisations internationales appellent déjà à une vigilance accrue, rappelant l’importance de préserver la diversité linguistique, notamment dans un pays bâti sur l’immigration.
Un débat loin d’être clos
En instaurant l’anglais comme seule langue officielle, Donald Trump ne se contente pas de modifier la politique linguistique du pays, il ravive un débat fondamental sur l’identité américaine et l’équilibre entre unité nationale et respect de la diversité.
Alors que certains y voient une avancée vers une Amérique plus cohérente, d’autres redoutent un recul en matière de droits culturels. Une chose est sûre : ce décret continuera d’alimenter les discussions, aux États-Unis comme à l’étranger.
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