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Affaire de corruption dans la gendarmerie : la défense contre-attaque
Le procès de plusieurs membres de la Gendarmerie Royale, soupçonnés d’implication dans une affaire de trafic de drogue à Beni Mellal, a connu de nouveaux développements ce mardi 25 février 2025, lors de la première audience devant la Cour d’appel de Casablanca.
Des incohérences pointées par la défense
Les avocats des accusés ont axé leur plaidoyer sur les incohérences des déclarations de Mohamed S., un trafiquant de drogue qui affirme avoir versé des pots-de-vin à plusieurs gendarmes afin de faciliter ses activités illicites.
L’un des avocats, Me Khalid Fakerni, représentant l’ex-gendarme Rachid S., a produit des éléments attestant que son client n’était plus en fonction au moment des faits présumés. Il aurait quitté son poste en janvier de l’année précédente, alors que Mohamed S. prétendait maintenir des échanges financiers avec lui par la suite.
D’après les rapports de la police judiciaire, le trafiquant aurait également affirmé avoir remis une somme d’argent à Rachid S. à une date où ce dernier était en congé à Essaouira. Ces incohérences, selon la défense, jettent un doute sur la véracité des accusations portées contre les gendarmes.
Une affaire aux multiples zones d’ombre
Les contradictions relevées entre les déclarations de Mohamed S. et les documents présentés en audience pourraient suggérer un stratagème destiné à impliquer les forces de l’ordre dans des affaires criminelles. Par ailleurs, un autre gendarme cité dans l’affaire, Hicham A., actuellement en détention, bénéficie de témoignages plaidant en sa faveur.
Rappelons que les arrestations des gendarmes font suite à des soupçons de complicité avec des réseaux de trafic de drogue dans la région de Beni Mellal. Malgré plusieurs mandats de recherche émis contre Mohamed S., ce dernier n’a été interpellé que sur instructions spécifiques du procureur général du Roi.
Lors de son arrestation, Mohamed S. a réitéré ses accusations, affirmant avoir versé des pots-de-vin pendant une période prolongée, parfois par l’intermédiaire d’intermédiaires. Toutefois, la défense continue de démonter ces allégations en pointant du doigt les contradictions relevées dans ses déclarations.
L’affaire, qui suscite une attention particulière, se poursuivra avec les prochaines audiences, où la Cour devra trancher sur les éléments de preuve et les témoignages présentés.
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