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Gaza, Ukraine, Palestine : quand la diplomatie s’invite à la campagne anglaise
David Lammy et JD Vance ont offert vendredi un rare moment de diplomatie informelle. Réunis à Chevening House, la résidence du chef de la diplomatie britannique dans le Kent, les deux responsables ont partagé une session de pêche à la carpe dans une atmosphère détendue, avant d’échanger sur plusieurs dossiers internationaux sensibles, dont la situation à Gaza et la guerre en Ukraine.
Le vice-président américain, colistier de Donald Trump, a entamé avec sa famille un séjour privé au Royaume-Uni. Malgré des divergences politiques notoires, notamment sur le dossier palestinien, Vance et Lammy affichent une complicité fondée sur des valeurs personnelles communes, comme leur foi chrétienne et un parcours de vie marqué par des débuts modestes.
JD Vance a profité de cette rencontre pour réaffirmer la position américaine vis-à-vis du conflit israélo-palestinien. Il a exclu toute reconnaissance d’un État palestinien, contrairement à la position envisagée par le Premier ministre britannique Keir Starmer, et a défendu le plan israélien contre le Hamas, tout en appelant à une réponse humanitaire adaptée. Il a par ailleurs indiqué que Donald Trump s’exprimera bientôt sur la situation à Gaza.
Les deux responsables ont également abordé la guerre en Ukraine, alors que les tensions persistent sur le front diplomatique et militaire. Cette rencontre intervient peu après la visite de Donald Trump en Écosse fin juillet, où, sous couvert d’un séjour privé, plusieurs annonces diplomatiques majeures avaient été faites, dont un accord commercial avec la Commission européenne.