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Affaire Jerando : trois complices condamnés à Casablanca à cinq ans de prison
Le tribunal de première instance de Casablanca a tranché, lundi soir, dans une affaire qui alimente depuis plusieurs mois les discussions autour des dérives numériques et des atteintes aux institutions. Trois personnes, reconnues coupables de complicité avec Hicham Jerando, présenté par les autorités comme le cerveau d’un réseau d’actes répréhensibles, ont été condamnées à cinq ans de réclusion criminelle.
Les prévenus Houssein Bajdi, Ayoub El Amari et Youssef Mandari devront également s’acquitter chacun d’une amende de 50 000 dirhams, conformément au jugement rendu peu après 21 heures.
Les charges retenues contre les trois hommes sont lourdes : complicité d’outrage à des institutions constitutionnelles, diffusion de fausses informations visant à nuire à la vie privée de tiers, et participation à des actes de menace. Autant d’accusations qui s’inscrivent dans le sillage d’une enquête judiciaire élargie autour des agissements de Hicham Jerando, toujours en fuite à l’étranger.
Selon les éléments du dossier, Jerando aurait orchestré une série d’actions ciblées à partir de l’extérieur du territoire national, en usant notamment des plateformes numériques pour propager des messages jugés attentatoires aux personnes et aux institutions. Ses trois complices, désormais condamnés, auraient activement contribué à la mise en œuvre de ces actes.
Le procès, suivi de près par les observateurs du système judiciaire marocain, met en lumière les défis posés par l’utilisation abusive des réseaux sociaux dans des campagnes de diffamation, de harcèlement et de manipulation de l’opinion publique.
Si le verdict marque une étape importante dans cette affaire, l’enquête reste ouverte, notamment en ce qui concerne la localisation et l’arrestation du principal suspect. Les autorités poursuivent leur collaboration avec les partenaires internationaux pour tenter de le retrouver.
Ce dossier s’inscrit dans une tendance plus large observée dans le royaume, où les tribunaux sont de plus en plus appelés à se prononcer sur des affaires mêlant libertés numériques, respect de la vie privée et sécurité des institutions.