Advertising
Advertising
  • Fajr
  • Lever du soleil
  • Dhuhr
  • Asr
  • Maghrib
  • Isha

Suivez-nous sur Facebook

Akhannouch dénonce dix ans perdus dans le dossier de l’eau

Jeudi 11 Septembre 2025 - 14:47
Akhannouch dénonce dix ans perdus dans le dossier de l’eau

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a accusé mercredi soir ses prédécesseurs d’avoir laissé s’accumuler un retard de près de dix ans dans la réalisation de la station de dessalement de Casablanca. Ce contretemps, selon lui, a privé la capitale économique et d’autres régions d’un outil vital face à l’aggravation du stress hydrique. En cause, des « calculs politiques » qui auraient freiné l’avancement d’un chantier pourtant stratégique.

Invité des JT de Al Aoula et 2M, Akhannouch a assuré que l’actuel exécutif a relancé la dynamique des grands projets hydriques. La station de Casablanca devrait être opérationnelle fin 2026, a-t-il affirmé, citant également des unités programmées à Rabat, Nador, Tanger et Tiznit.

« Depuis notre arrivée, l’eau est sans doute le dossier le plus difficile que nous ayons eu à gérer », a reconnu le chef du gouvernement, rappelant que les réserves disponibles ne couvraient parfois que trois à quatre mois de consommation pour Casablanca et Rabat.
Les pluies récentes ont apporté un répit, mais c’est surtout l’« autoroute de l’eau », reliant le bassin du Sebou à celui de l’Abouregreg, qui a permis d’éviter une véritable catastrophe. Ce projet a transféré quelque 300 millions de m³ et sauvé les deux grandes villes d’une rupture d’approvisionnement.

Revenant sur la station de Casablanca, Akhannouch a dénoncé une absence de volonté politique : « Nous aurions dû avoir cette infrastructure depuis dix ans », a-t-il martelé. D’autres projets sont déjà sur les rails, notamment celui de Tiznit, destiné à sécuriser l’approvisionnement du Souss et à soutenir l’agriculture locale.

Le chef du gouvernement a également réagi aux critiques l’accusant de tirer profit de ces projets. Selon lui, le marché a été attribué à l’issue d’un appel d’offres international, remporté par un consortium hispano-marocain dans des conditions de transparence totale.
« On parle d’un milliard de dollars, mais il s’agit d’investissements privés combinant dessalement et énergies renouvelables. Il n’y a ni subvention publique ni passe-droit », a-t-il insisté, dénonçant des attaques « politiciennes » destinées à masquer l’inaction des gouvernements précédents.

Interrogé sur la pression exercée par l’agriculture d’exportation sur les ressources en eau, Akhannouch a relativisé : « L’eau utilisée par les cultures destinées à l’export ne dépasse pas 500 millions de m³, alors que nos importations de produits agricoles représentent l’équivalent de plus de 2 milliards de m³. Le bilan reste largement positif pour le pays. »

Au-delà du dossier hydrique, le chef du gouvernement a évoqué les priorités de la rentrée : réforme de l’éducation, renforcement du système de santé, généralisation de la protection sociale et soutien à l’investissement productif.
Il a conclu en rappelant que son équipe est « un gouvernement de l’action », déterminée à traduire les orientations royales en projets concrets et en leviers de croissance créateurs d’emplois.



Lire la suite

Ce site, walaw.press, utilise des cookies afin de vous offrir une bonne expérience de navigation et d’améliorer continuellement nos services. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l’utilisation de ces cookies.