-
21:44
-
21:30
-
21:04
-
20:44
-
20:30
-
20:00
-
19:44
-
19:30
-
19:15
-
19:15
-
19:01
-
18:44
-
18:30
-
18:15
-
18:03
-
17:40
-
17:30
-
17:17
-
17:00
-
16:40
-
16:30
-
16:00
-
15:40
-
15:33
-
15:30
-
15:00
-
14:44
-
14:30
-
14:13
-
14:04
-
14:01
-
13:53
-
13:44
-
13:30
-
13:20
-
13:03
-
12:44
-
12:30
-
12:20
-
12:02
-
11:45
-
11:30
-
11:11
-
10:44
-
10:30
-
10:00
-
09:44
-
09:34
-
09:30
-
09:04
-
08:44
-
08:20
-
08:11
-
08:03
-
07:52
-
07:30
-
07:00
-
00:00
-
23:55
-
23:50
-
23:46
-
23:30
-
23:00
-
22:45
-
22:30
-
22:02
Sous-Rubrique
Akhannouch dénonce dix ans perdus dans le dossier de l’eau
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a accusé mercredi soir ses prédécesseurs d’avoir laissé s’accumuler un retard de près de dix ans dans la réalisation de la station de dessalement de Casablanca. Ce contretemps, selon lui, a privé la capitale économique et d’autres régions d’un outil vital face à l’aggravation du stress hydrique. En cause, des « calculs politiques » qui auraient freiné l’avancement d’un chantier pourtant stratégique.
Invité des JT de Al Aoula et 2M, Akhannouch a assuré que l’actuel exécutif a relancé la dynamique des grands projets hydriques. La station de Casablanca devrait être opérationnelle fin 2026, a-t-il affirmé, citant également des unités programmées à Rabat, Nador, Tanger et Tiznit.
« Depuis notre arrivée, l’eau est sans doute le dossier le plus difficile que nous ayons eu à gérer », a reconnu le chef du gouvernement, rappelant que les réserves disponibles ne couvraient parfois que trois à quatre mois de consommation pour Casablanca et Rabat.
Les pluies récentes ont apporté un répit, mais c’est surtout l’« autoroute de l’eau », reliant le bassin du Sebou à celui de l’Abouregreg, qui a permis d’éviter une véritable catastrophe. Ce projet a transféré quelque 300 millions de m³ et sauvé les deux grandes villes d’une rupture d’approvisionnement.
Revenant sur la station de Casablanca, Akhannouch a dénoncé une absence de volonté politique : « Nous aurions dû avoir cette infrastructure depuis dix ans », a-t-il martelé. D’autres projets sont déjà sur les rails, notamment celui de Tiznit, destiné à sécuriser l’approvisionnement du Souss et à soutenir l’agriculture locale.
Le chef du gouvernement a également réagi aux critiques l’accusant de tirer profit de ces projets. Selon lui, le marché a été attribué à l’issue d’un appel d’offres international, remporté par un consortium hispano-marocain dans des conditions de transparence totale.
« On parle d’un milliard de dollars, mais il s’agit d’investissements privés combinant dessalement et énergies renouvelables. Il n’y a ni subvention publique ni passe-droit », a-t-il insisté, dénonçant des attaques « politiciennes » destinées à masquer l’inaction des gouvernements précédents.
Interrogé sur la pression exercée par l’agriculture d’exportation sur les ressources en eau, Akhannouch a relativisé : « L’eau utilisée par les cultures destinées à l’export ne dépasse pas 500 millions de m³, alors que nos importations de produits agricoles représentent l’équivalent de plus de 2 milliards de m³. Le bilan reste largement positif pour le pays. »
Au-delà du dossier hydrique, le chef du gouvernement a évoqué les priorités de la rentrée : réforme de l’éducation, renforcement du système de santé, généralisation de la protection sociale et soutien à l’investissement productif.
Il a conclu en rappelant que son équipe est « un gouvernement de l’action », déterminée à traduire les orientations royales en projets concrets et en leviers de croissance créateurs d’emplois.