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Alerte au sud du Liban : l’armée israélienne annonce des frappes imminentes

19:44

L’armée israélienne a annoncé jeudi après-midi une série de frappes imminentes dans le sud du Liban, visant ce qu’elle qualifie d’« infrastructures terroristes » du Hezbollah. Cette communication intervient dans un climat régional extrêmement tendu, alors que les échanges de tirs entre Israël et le mouvement chiite libanais se sont intensifiés ces dernières semaines.

Dans un message diffusé en arabe et accompagné de cartes, le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne pour le public arabophone, a averti que les forces israéliennes allaient « bientôt attaquer » plusieurs positions situées dans la région, affirmant vouloir « contrer les tentatives du Hezbollah de rétablir ses activités illégales » dans le secteur.

Le porte-parole a identifié deux bâtiments situés dans les villages de Jbaa et Mahrouna, demandant aux habitants de s’éloigner d’au moins 300 mètres de ces sites ciblés. Cet avertissement public, rare dans sa forme, s’inscrit dans une stratégie visant à limiter les pertes civiles tout en réaffirmant la détermination militaire d’Israël face aux mouvements armés présents à sa frontière nord.

Ces annonces interviennent alors que les tensions entre Israël et le Hezbollah restent vives depuis le déclenchement de la guerre à Gaza en 2023. Les affrontements frontaliers, bien que contenus, n’ont cessé de nourrir la crainte d’un élargissement du conflit. En visant directement des installations présumées du Hezbollah dans le sud du Liban, Israël montre qu’il entend maintenir une pression constante sur le mouvement chiite, considéré comme l’un de ses principaux adversaires régionaux.

Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été communiquée du côté libanais ou du Hezbollah. Mais sur le terrain, les habitants des zones concernées disent vivre dans une atmosphère d’inquiétude permanente, entre les avertissements israéliens et les risques d’escalade militaire.

Cette opération annoncée souligne une fois de plus la fragilité de la situation à la frontière israélo-libanaise et la possibilité, toujours présente, d’un basculement vers un conflit plus large si les provocations et les frappes venaient à se multiplier.