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Aya Boumzerba, étudiante marocaine à Paris, s’éteint avant une greffe vitale
Une jeune vie fauchée à la veille d’un nouvel espoir médical. L’étudiante marocaine Aya Boumzerba est décédée ce lundi à l’hôpital Paul-Brousse de Paris, alors qu’elle s’apprêtait à subir une seconde greffe du foie. Âgée d’une vingtaine d’années, Aya luttait depuis plusieurs mois contre des complications de santé ayant émergé après une première transplantation réussie en 2023.
Originaire du Maroc et inscrite en quatrième année à l’École nationale supérieure d’ingénierie de Marrakech, Aya poursuivait ses études tout en faisant face à une maladie hépatique grave. L’année dernière, elle avait subi une première greffe qui lui avait permis de reprendre le cours de sa vie et de ses études pendant un an.
Cependant, une infection sévère survenue récemment avait provoqué une rechute brutale, la plongeant dans le coma durant une semaine. Une seconde greffe devenait alors indispensable pour la sauver. Face à l’urgence de la situation, une vaste mobilisation citoyenne s’était mise en place au Maroc et au sein de la communauté marocaine à l’étranger.
L’association caritative Yallah Ntaawnou, en étroite collaboration avec la famille de la jeune femme, avait réussi à réunir les fonds nécessaires pour assurer les frais de cette nouvelle intervention. Une chaîne de solidarité humaine, touchante et déterminée, s’était formée autour d’elle, donnant un nouvel espoir.
Malheureusement, Aya n’a pas survécu aux complications avant l’intervention prévue. Son décès laisse une profonde tristesse au sein de ceux qui avaient suivi son combat avec compassion et espoir.
Sa disparition soulève à nouveau la question de l’accès aux soins lourds pour les patients issus de pays du Sud, ainsi que celle du soutien aux étudiants en situation médicale critique à l’étranger.
Le parcours d’Aya Boumzerba restera gravé comme celui d’une jeune femme courageuse, déterminée à vivre, soutenue par un élan de solidarité exemplaire.