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Belgique : Les expulsions de marocains en situation irrégulière ont quadruplé en 2024
La secrétaire d’État belge chargée de la Migration, Nicole de Moor, a révélé une augmentation significative des expulsions forcées de citoyens marocains en situation irrégulière en Belgique. En 2024, le nombre de renvois a quadruplé par rapport à l’année précédente, grâce à une collaboration renforcée avec le Maroc, amorcée en avril dernier.
Selon les chiffres rapportés par le journal belge Le Soir, 203 Marocains ont été renvoyés vers leur pays d’origine cette année, contre seulement 43 en 2023. Parmi eux, 113 individus ont été expulsés après leur libération de détention. Cette hausse notable reflète une meilleure coopération entre les deux pays, notamment dans le cadre de l’identification des personnes concernées et de la délivrance des laissez-passer nécessaires par les autorités marocaines.
Nicole de Moor a souligné que ces renvois s’effectuent dans le strict respect des procédures légales et humanitaires. « Nous veillons à ce que chaque retour soit effectué de manière digne et sécurisée, en étroite collaboration avec les autorités marocaines », a-t-elle déclaré.
L’Office des étrangers belge, chargé de la gestion de ces expulsions, travaille en coordination permanente avec l’ambassade et les consulats du Maroc. Ces institutions jouent un rôle clé dans l’identification formelle des individus et l’élaboration des documents de voyage nécessaires.
Les expulsions forcées restent toutefois un sujet sensible, soulevant des débats sur les droits humains et la gestion des flux migratoires en Europe. Nicole de Moor insiste néanmoins sur la nécessité de telles mesures pour « assurer une migration maîtrisée et respectueuse des règles ».
Cette hausse des expulsions s’inscrit dans un contexte européen marqué par une pression migratoire croissante. La Belgique, à l’instar d’autres pays de l’Union européenne, tente de renforcer ses politiques en matière de migration, tout en travaillant avec les pays d’origine pour faciliter les retours.
Pour le Maroc, cette coopération démontre une volonté de maintenir des relations diplomatiques fortes avec ses partenaires européens, tout en cherchant à gérer les défis liés à l’émigration de ses citoyens.
Alors que ces expulsions augmentent, les associations de défense des droits des migrants appellent à un encadrement plus transparent et humain de ces pratiques. Elles rappellent l'importance de trouver des solutions globales pour les causes profondes de la migration, telles que la précarité économique et les inégalités sociales.
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