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Casablanca : le Conseil communal veut désengorger les fourrières saturées
La ville de Casablanca poursuit ses efforts pour mettre de l’ordre dans le dossier sensible des fourrières municipales, confrontées depuis des années à une saturation chronique. Une étape importante vient d’être franchie avec la fermeture définitive de la fourrière de l’arrondissement Al Fida, dont le terrain sera transformé en espace vert sur décision du wali de la région Casablanca-Settat.
Pour concrétiser cette opération, la commune a organisé une vente aux enchères publique portant sur des centaines de véhicules abandonnés et immobilisés depuis plus de treize mois, dépassant ainsi la durée légale de rétention. L’opération a été divisée en deux lots :
- Lot 1 : Fourrière Ouled Azzouz – 682 voitures, 602 motos et 33 tricycles, avec un prix de départ fixé à 7 millions de dirhams.
- Lot 2 : Fourrière Al Fida – 164 voitures, 552 motos et 18 tricycles, proposé à partir de 660.000 dirhams.
Si le second lot a trouvé preneur, permettant de libérer définitivement le site d’Al Fida pour accueillir son futur jardin public, la vente concernant Ouled Azzouz n’a pas abouti. Les offres présentées par les enchérisseurs n’ont pas atteint le seuil minimal requis.
Cette initiative illustre la volonté des autorités locales de désengorger des infrastructures souvent saturées, particulièrement la fourrière de Ouled Azzouz, régulièrement pointée du doigt pour son manque de capacité. La forte affluence lors des enchères a d’ailleurs conduit la commune à réévaluer à la hausse le prix de départ du lot d’Al Fida, signe de l’intérêt suscité par l’opération.
Cependant, au-delà de cette action ponctuelle, le défi reste entier : il s’agit de trouver des solutions durables pour moderniser la gestion des fourrières et répondre aux besoins d’une métropole comme Casablanca, où la croissance urbaine et la pression économique ne cessent d’accentuer les problématiques de mobilité et de stationnement.