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Conflit foncier à Tanger : une municipalité française porte plainte contre la commune
Une nouvelle affaire judiciaire secoue la gestion foncière de la commune de Tanger, avec une plainte déposée par une municipalité française contre la municipalité marocaine. Cette dernière est accusée d’avoir utilisé un terrain en toute illégalité, un bien détenu en copropriété avec la commune française. Le terrain, d’une superficie de plus de 7.000 m², situé dans la zone de Tanger-Balia, a été transformé en cimetière public sans le consentement des propriétaires.
D’après les informations communiquées par les plaignants, la municipalité française détient la moitié de la parcelle en question et considère cette utilisation non autorisée comme une grave atteinte à ses droits de propriété. Le dossier a été porté devant le tribunal administratif de Tanger, avec des documents officiels et des preuves foncières confirmant que la municipalité française est bien la propriétaire légitime de la moitié du terrain. Elle réclame soit la restitution de ses droits fonciers, soit une compensation financière pour les dommages causés.
Le tribunal a réagi rapidement en ordonnant une expertise sur place, accompagnée d’un huissier, afin de vérifier l’occupation du terrain et d’évaluer les irrégularités éventuelles.
Cette nouvelle affaire met en lumière les problèmes persistants liés à la gouvernance foncière à Tanger, une commune qui a été critiquée à plusieurs reprises pour ses lacunes dans la gestion de ses biens, tant publics que privés. Selon des sources proches du dossier, la commune aurait subi des pertes financières significatives, estimées à environ 420 millions de dirhams, dues à des décisions judiciaires défavorables liées à des litiges fonciers et à des erreurs administratives.
Un rapport publié par l’Institution du Médiateur révèle que la commune de Tanger figure parmi les entités publiques les plus fréquemment condamnées par la justice, représentant près de 19 % des jugements rendus contre des institutions publiques au Maroc. Cette situation soulève une nouvelle fois la question de la nécessité de réformer en profondeur la gestion foncière au sein de cette municipalité, afin d’éviter de nouveaux conflits et pertes financières.
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