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Crise diplomatique : Alger expulse 12 fonctionnaires français, Paris menace de riposter
Un nouveau vent glacial souffle sur les relations entre Alger et Paris. L’Algérie a décidé d’expulser douze fonctionnaires français en poste sur son sol, provoquant une réaction immédiate et ferme du gouvernement français. Cette décision survient dans un contexte particulièrement tendu, après la mise en examen de trois ressortissants algériens en France, dont un employé consulaire, soupçonnés d’implication dans une affaire à connotation terroriste.
L’annonce a été faite lundi par Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, qui a dénoncé une mesure "sans lien avec la procédure judiciaire en cours". Il a exigé que l’Algérie renonce à ces expulsions, avertissant que la France "n’aurait d’autre choix que de répondre immédiatement" si la décision était maintenue.
Parmi les douze agents visés, certains appartiendraient au ministère de l’Intérieur français, selon une source diplomatique. Cette mesure d’Alger est perçue à Paris comme une réaction politique à l’affaire judiciaire qui secoue actuellement la scène franco-algérienne.
L’affaire en question concerne Amir Boukhors, plus connu sous le nom d’Amir DZ, un opposant notoire au régime algérien. Trois hommes sont actuellement poursuivis à Paris pour des faits graves : enlèvement, séquestration et détention arbitraire dans un contexte lié au terrorisme. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a également retenu des chefs d’accusation pour association de malfaiteurs à visée terroriste.
En réponse, le ministère algérien des Affaires étrangères a vivement condamné ce qu’il considère comme une provocation de la part de la justice française, y voyant un acte susceptible de porter "un grand dommage aux relations algéro-françaises". Ce ton tranché tranche avec la volonté d’apaisement exprimée il y a peu par les deux capitales.
En effet, une semaine auparavant, les deux chefs de la diplomatie – français et algérien – avaient évoqué une "nouvelle phase" dans les relations bilatérales, marquée par une rencontre cordiale entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. Les deux présidents avaient alors scellé la fin d’une période de crise diplomatique intense qui menaçait sérieusement les liens entre les deux pays.
Mais cette nouvelle escalade remet en question les efforts de réconciliation engagés ces derniers mois. Alors que la France exige une désescalade immédiate, l’Algérie semble camper sur une posture de fermeté, dans un contexte de tensions régionales et de méfiance persistante. Le prochain mouvement des deux capitales pourrait bien redéfinir la nature de leurs rapports dans les semaines à venir.