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Crise diplomatique : Tel-Aviv accuse Macron de « déstabiliser » la région
Les tensions diplomatiques se sont ravivées entre Paris et Tel-Aviv. Israël a accusé mardi le président français Emmanuel Macron de « saper la stabilité » du Proche-Orient et de mener des actions « dangereuses », après que le chef de l’État français a mis en garde contre toute tentative israélienne d’annexer de nouveaux territoires en riposte à une éventuelle reconnaissance de l’État de Palestine par la France.
Dans un message publié sur X, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a reproché au président français d’intervenir « de l’extérieur dans un conflit auquel il n’est pas partie, d’une manière complètement déconnectée de la réalité sur le terrain après le 7 octobre ». Selon lui, les positions de Paris « n’apporteront ni la paix ni la sécurité » à la région.
Un peu plus tôt, Emmanuel Macron avait réaffirmé son engagement en faveur de la solution à deux États, rappelant qu’« aucune offensive, tentative d’annexion et de déplacement des populations n’enrayera la dynamique créée » avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Les deux dirigeants coprésideront, le 22 septembre prochain au siège de l’ONU à New York, une conférence internationale sur la question palestinienne, où Paris compte officialiser, avec d’autres pays dont l’Australie, la Belgique et le Canada, sa reconnaissance de l’État de Palestine.
Cette perspective a relancé à Jérusalem le débat sur une possible annexion de territoires en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967. Pour le gouvernement israélien, la reconnaissance internationale d’un État palestinien équivaudrait à « récompenser le Hamas », responsable des massacres du 7 octobre 2023 qui ont coûté la vie à 1.219 personnes en Israël, majoritairement des civils.
En riposte à cette attaque, la campagne militaire israélienne dans la bande de Gaza a provoqué la mort d’au moins 63.633 personnes, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. Emmanuel Macron, de son côté, insiste sur la nécessité de « rassembler la plus large contribution internationale » autour de la solution à deux États, qu’il considère comme la seule voie possible pour répondre aux aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens.