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Dialogue social au Maroc : vers une hausse de 10% du salaire minimum dans le secteur privé
Un nouvel accord dans le cadre du dialogue social a été signé ce lundi 29 avril 2024 entre le gouvernement, les syndicats et le patronat marocain. Cet accord prévoit une hausse de 10% du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) dans le secteur privé en deux temps, ainsi qu'une revalorisation de 1.000 dirhams pour les fonctionnaires du secteur public, également en deux tranches.
La hausse du SMIG de 10% sera effective en deux temps, avec une première augmentation de 5% en janvier 2025, suivie d'une deuxième augmentation de 5% en janvier 2026. Cette mesure portera le SMIG à 3.422 dirhams, contre 3.111 dirhams actuellement.
Pour les fonctionnaires du secteur public, la revalorisation de 1.000 dirhams sera également effectuée en deux temps, avec une première tranche de 500 dirhams prévue en juillet 2024 et une seconde tranche de 500 dirhams attendue en janvier 2025. Cette mesure ne concerne pas les fonctionnaires de l'Éducation nationale et les professionnels de la santé, qui ont déjà bénéficié d'une augmentation lors des précédents rounds de dialogue social.
L'accord prévoit également un allégement de la pression fiscale sur les salaires. Le salaire mensuel brut exonéré d'impôts passera ainsi de 5.000 à 6.000 dirhams, tandis que le taux maximal de l'impôt sur le revenu (IR) reculera d'un point, passant de 38% à 37%. Cette mesure se traduira par un gain variant entre 150 à 500 dirhams par mois pour les catégories de salariés concernées.
Enfin, concernant la réforme des retraites, un rendez-vous a été fixé pour septembre prochain, date à laquelle des discussions en profondeur entre le gouvernement et les partenaires sociaux seront entamées.
Cet accord, fruit de plusieurs semaines de négociations, a été signé au siège de la chefferie du gouvernement, sous la présidence de Aziz Akhannouch. Il témoigne de la volonté des différentes parties prenantes de poursuivre le dialogue social et de répondre aux attentes des travailleurs du secteur privé et public en matière de pouvoir d'achat et de conditions de travail.
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