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Diplomatie et éducation : le Royaume-Uni tend la main aux jeunes Gazaouis
Alors que les relations diplomatiques entre le Royaume-Uni et Israël connaissent une période de crispation, Londres a annoncé l’accueil prochain d’un groupe d’étudiants originaires de la bande de Gaza. Cette initiative, portée par le gouvernement travailliste de Keir Starmer, vise à offrir à une quarantaine de jeunes Gazaouis la possibilité de poursuivre leurs études dans des universités britanniques.
Certains d’entre eux intégreront des programmes de master dès la rentrée, grâce à un dispositif financé par l’État britannique, tandis que d’autres bénéficieront de bourses privées. Mais pour que ce projet se concrétise, encore faut-il que le gouvernement israélien autorise leur sortie de Gaza, enclave ravagée par près de deux ans de guerre. Les étudiants devront ensuite passer par un contrôle d’identité dans un pays tiers, conformément aux règles établies par le ministère britannique de l’Intérieur.
Ce geste humanitaire survient dans un contexte diplomatique tendu. Le Premier ministre Keir Starmer a confirmé son intention de reconnaître un État palestinien dès septembre, une décision que son homologue israélien, Benyamin Netanyahou, a vertement critiquée. Pour lui, une telle reconnaissance reviendrait à « récompenser le terrorisme monstrueux du Hamas et punir ses victimes ».
Entre impératif moral et enjeux géopolitiques, le Royaume-Uni tente ainsi d’affirmer son engagement en faveur de l’éducation et du dialogue, tout en assumant une ligne diplomatique plus affirmée au Proche-Orient. Pour les étudiants de Gaza concernés, cette opportunité symbolise bien plus qu’un simple parcours académique : elle représente une porte ouverte vers l’avenir, au cœur d’une région dévastée par le conflit.