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Doukkala : la vigne reprend des couleurs et ravive l’espoir des agriculteurs
Après plusieurs années de lutte contre la sécheresse et l’irrégularité des récoltes, les agriculteurs de Doukkala retrouvent enfin le sourire. Grâce à un retour bienvenu des précipitations, la culture du raisin, emblématique de cette région agricole du centre-ouest du Maroc, connaît une saison exceptionnelle. La qualité, la quantité et la demande sont au rendez-vous, ravivant un secteur longtemps affaibli.
À Ouled Amrane, un des bastions viticoles de Doukkala, Abdelhakim Alouane, agriculteur expérimenté, exprime sa satisfaction : « Cette année, les raisins sont abondants, sucrés, et d’un calibre remarquable. Les pluies ont fait toute la différence ». Une amélioration climatique qui a permis aux ceps de vigne de se régénérer après des cycles de sécheresse éprouvants.
Le succès de cette récolte se mesure également à la forte demande sur les marchés hebdomadaires. Le raisin de Doukkala, réputé pour sa saveur, ne reste jamais longtemps sur les étals. Il séduit aussi bien les consommateurs locaux que les grossistes, certains allant jusqu’à acheter la totalité des récoltes en amont, pour les redistribuer sur les marchés nationaux.
Cependant, cette embellie n’exclut pas la prudence. La vigne, comme le rappelle Abdelhakim, « exige un suivi phytosanitaire rigoureux. Un raisin de qualité, c’est aussi un raisin sain, exempt de maladies et de résidus ». Une attention particulière est également portée à la gestion de l’eau, ressource devenue précieuse dans un contexte de changement climatique persistant. Les agriculteurs privilégient des techniques d’irrigation rationnelles pour préserver leurs parcelles tout en optimisant les rendements.
La réussite de la campagne viticole 2025 redonne un second souffle à une filière qui joue un rôle crucial dans l’économie locale. Entre emploi saisonnier, revenus directs pour les familles rurales et dynamisation des marchés régionaux, le raisin s’affirme à nouveau comme un pilier de la résilience agricole à Doukkala. Un signe encourageant pour une agriculture marocaine en quête d’adaptabilité face aux défis climatiques.
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