-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
Suivez-nous sur Facebook
Flambée des prix de la sardine : la colère gronde chez les consommateurs
Les sardines, longtemps considérées comme un aliment populaire et accessible au Maroc, connaissent une envolée spectaculaire de leurs prix. Sur les étals des marchés de Casablanca, le kilogramme s’échange désormais autour de 20 dirhams, suscitant la colère des consommateurs, en particulier ceux dont le pouvoir d’achat est déjà fragilisé.
Dans certaines zones du Royaume, le prix peut même grimper jusqu’à 25 dirhams le kilo, selon les témoignages recueillis auprès de professionnels du secteur.
Cette flambée s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, une raréfaction de l’offre : les sardines se font plus discrètes ces dernières semaines sur les marchés, ce qui déséquilibre l’équation entre l’offre et la demande. Ensuite, une baisse notable de la production halieutique, en partie liée aux bouleversements climatiques qui perturbent les cycles de reproduction et de migration des poissons.
À cela s’ajoute la hausse du coût des sorties en mer. Le prix du gasoil, carburant indispensable à la pêche, a connu une augmentation significative, renchérissant les frais d’exploitation des pêcheurs.
Cette situation inquiète non seulement les consommateurs mais aussi les professionnels du secteur, pour qui la sardine représente une part importante de l’activité économique maritime.
Si aucune solution n’est apportée à court terme, la sardine — pilier de l’alimentation dans de nombreuses familles marocaines — pourrait bien devenir un produit de luxe sur les tables du Royaume.