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Flambée des prix du poisson à Fès : les consommateurs en difficulté
Une hausse des prix qui pèse sur les ménages
À Fès, les amateurs de poisson doivent désormais composer avec des prix en forte hausse. Le kilo de crevettes s’échange à 120 dirhams, le calamar grimpe à 130 dirhams, et le merlan oscille entre 100 et 130 dirhams. Même la sardine, poisson habituellement abordable, se vend entre 12 et 15 dirhams le kilo. Une situation qui pèse sur le budget des ménages les plus modestes.
Une offre réduite face à une demande accrue
Cette flambée des prix s’explique par plusieurs facteurs. Le mois de ramadan, période durant laquelle la consommation de poisson augmente, joue un rôle clé. De nombreux foyers privilégient ces produits considérés comme plus digestes après le jeûne. Mais cette demande accrue intervient alors que l’offre diminue en raison de conditions climatiques difficiles et de périodes de repos biologique pour certaines espèces.
Un marché sous tension
Au-delà de la simple offre et demande, des dysfonctionnements structurels aggravent la situation. « Les changements climatiques limitent les captures, mais le problème majeur reste le manque de contrôle sur les prix », explique Anouar, poissonnier au marché central de Fès. En cause, des pratiques spéculatives qui favorisent une hausse artificielle des tarifs. Certains intermédiaires achètent et revendent plusieurs fois le même lot, faisant grimper les prix sans justification réelle.
Des coûts logistiques en hausse
Outre ces dérèglements du marché, d’autres facteurs contribuent à cette inflation. Le transport du poisson, impacté par la hausse des prix du carburant, alourdit considérablement la facture finale. De plus, la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs limite leur accès aux produits de la mer, créant une situation de tension sur les marchés.
Des solutions attendues
Face à cette situation, les professionnels du secteur appellent à des réformes urgentes. « Une meilleure régulation des transactions et une anticipation des pics de consommation permettraient d’atténuer ces hausses de prix », plaident-ils. Un contrôle plus strict des marchés de gros et une optimisation de la logistique sont également évoqués comme solutions pour stabiliser les prix et rendre le poisson plus accessible à tous.
En attendant, les consommateurs de Fès doivent jongler avec ces hausses de prix, en espérant que des mesures concrètes viendront bientôt soulager leur budget alimentaire.
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