-
21:00
-
20:40
-
20:35
-
20:05
-
19:39
-
19:00
-
18:47
-
18:39
-
18:00
-
17:38
-
17:19
-
17:15
-
17:00
-
17:00
-
16:58
-
16:48
-
16:14
-
15:28
-
15:25
-
15:12
-
15:00
-
14:51
-
14:36
-
14:28
-
14:09
-
14:00
-
13:39
-
13:00
-
12:53
-
12:30
-
12:10
-
12:00
-
11:25
-
11:24
-
11:00
-
10:51
-
10:23
-
10:09
-
10:00
-
09:58
-
09:55
-
09:37
-
09:00
-
08:50
-
08:36
-
08:24
-
08:00
-
07:42
-
07:35
-
07:25
-
07:01
Suivez-nous sur Facebook
France : Les créations d’entreprises chutent
Les créations d’entreprises en France ont accusé une forte baisse de 25,5% au mois de mars, conséquence directe de la crise sanitaire et économique liée au nouveau coronavirus, a indiqué jeudi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
“Dans le contexte de la propagation du virus du Covid-19, puis du confinement de la population, les créations d’entreprises classiques s’effondrent (-30% après +0,8% en février) et les immatriculations de micro-entrepreneurs diminuent fortement (-19,6% après -7,5%)”, explique l’Insee dans un communiqué.
Le nombre total d’immatriculations est passé de 69.515 en février à 51.823 le mois dernier, tandis que les nouvelles entreprises classiques ont passé de 39.048 à 27.320 et les créations de micro-entreprises de 30.467 à 24.503.
“La chute la plus lourde concerne l’hébergement et la restauration” avec une chute de 36,8% des immatriculations, suivis par l’industrie avec -34%, les services aux ménages (33,2%) et la construction (32,7%), précise l’Insee, notant que le secteur de l’information et la communication a accusé la baisse “la plus modérée” avec 8,4%.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé, lundi soir, la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai prochain, afin de freiner la propagation du coronavirus.
Selon les estimations de l’Insee, chaque mois de confinement en France se traduirait par une perte de trois points de Produit intérieur brut (PIB) annuel.
Dans le sillage de la crise due au Covid-19, le gouvernement français prévoit désormais un déficit d’environ 9 % du PIB en 2020.
Dans ce contexte, l’exécutif a décidé de doubler son plan d’urgence à 100 milliards d’euros au lieu des 45 milliards initialement prévus, pour faire face à la plus grande récession qu’ait jamais connue le pays depuis 1945.
Source : MAP