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Gabriel Attal appelle à la fin des accords de 1968 et à des mesures fermes contre l'Algérie
Dans une tribune publiée le 10 janvier 2025 dans Le Figaro, Gabriel Attal, ancien Premier ministre français, demande des mesures d'urgence pour répondre à la situation actuelle avec l'Algérie. Ce texte fait suite à l'arrestation de l'écrivain Boualem Sansal en Algérie, qualifiée de « prise d'otage » par Attal. La tension entre les deux pays s’est intensifiée, en particulier avec des discours haineux diffusés par des influenceurs algériens appelant à la violence en France.
Face à ce climat tendu, Attal appelle à une réponse ferme. Il souligne que la France, en tant que grande puissance, ne doit pas se laisser intimider. Selon lui, un changement générationnel dans la classe politique française ouvre une opportunité pour normaliser les relations franco-algériennes, loin des rancunes historiques liées à la guerre d'Algérie et la décolonisation.
Pour rétablir le respect de la France, Gabriel Attal propose plusieurs mesures urgentes. Il plaide d'abord pour la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968, un traité qui, selon lui, a évolué en une filière d'immigration qui profite largement à l’Algérie tout en désavantagent les citoyens français. Attal critique cet accord, notamment pour son impact sur l'immigration, notamment le regroupement familial, et sur la difficulté de retirer des titres de séjour à des ressortissants algériens. Il appelle également à réduire le nombre de visas accordés aux Algériens, en réponse à un pays qui délivre de moins en moins de visas pour les expulsés français.
Attal propose également de revenir sur un accord de 2007 qui permet aux diplomates algériens de se rendre librement en France, ce qui, selon lui, profite aux dignitaires algériens tout en méprisant le pays. Il évoque enfin l’option d’utiliser des mesures commerciales, telles qu'une augmentation des tarifs douaniers, pour peser sur le régime d’Alger.
L'objectif de ces mesures est de rétablir une relation diplomatique plus équilibrée, respectueuse des lois, des frontières, et des intérêts économiques de la France, tout en préservant la paix entre les deux peuples.