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Iker Casillas raccroche les crampons
Iker Casillas, mythique gardien de but de l’Espagne championne du monde en 2010, a officialisé mardi sa retraite à l’âge de 39 ans, un choix sans grande surprise après plus d’un an sans jouer à la suite d’un malaise cardiaque.
“Aujourd’hui est à la fois l’un des jours les plus importants et les plus difficiles de ma vie sportive: le moment de dire au revoir est arrivé”, écrit le portier dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Avec 25 titres au cours de sa carrière, dont la Coupe du monde 2010, deux Euros (2008, 2012) et trois Ligues des champions (2000, 2002, 2014) avec le Real Madrid, il a incarné l’âge d’or de l’Espagne du football.
Un malaise cardiaque à l’entraînement en mai 2019 avait mis un brutal coup d’arrêt à sa carrière, après plus de 1.000 matches professionnels, même s’il était resté formellement membre cette saison de l’effectif du FC Porto, vainqueur du doublé Coupe-Championnat au Portugal.
Quatre ans avant cet infarctus, c’est les larmes aux yeux qu’il avait quitté le Real Madrid, son club de toujours, pour partir achever sa carrière au Portugal. “Le Real exige beaucoup de toi. Chaque année davantage”, résumait-il alors, fataliste.
Malgré cette retraite dans un quasi-anonymat, plus d’un an après son dernier match professionnel, il quitte les stades avec un surnom qui illustre sa place dans l’histoire du football espagnol: “San Iker”, l’ange-gardien du club madrilène et de la Roja.
Car longtemps, comme Rafael Nadal en tennis, les frères Gasol en basket ou Fernando Alonso en sports mécaniques, le mythique portier madrilène avait symbolisé l’Espagne triomphante, loin des complexes du passé.
Il aura été l’indéboulonnable gardien du club madrilène pendant une décennie, et celui de la sélection espagnole pendant sa période dorée, établissant un record de sélections (167), depuis dépassé par son ancien partenaire Sergio Ramos (170, en cours).
Sa culture de la gagne, il a un temps envisagé de la porter hors des terrains. En février, il se portait candidat à la présidence de la fédération espagnole de football (RFEF), avant de renoncer en juin en raison de “la situation sociale, économique et sanitaire exceptionnelle” du pays.
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