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Incendies au Portugal : Monchique, ville fantôme
Des terres calcinées, après le passage de l'incendie massif qui a dévasté plus de 23 000 hectares en Algarve, dans le sud du Portugal, au cours des sept derniers jours.
"C'était l'enfer dans le feu. Il est descendu de la colline et c'était indescriptible ! Je n'ai pas de mots pour exprimer ce que j'ai vu", raconte José António, habitant de Monchique.
José António a refusé de partir de sa maison lorsque les autorités ont évacué Caldas de Monchique.
Célia Neves a quitté l'auberge de sa mère, mais pour six heures seulement. Puis elle y est retourné, pour régulièrement arroser la pelouse, afin de prévenir un éventuel retour du feu.
"La présence des gens, qui se sentent forts, dans leurs maisons pendant l'incendie permet de combattre le feu. Ça ne devrait pas être interdit. Nous pensons que nous avons été utiles et que nous avons fait la différence," assure-t-elle.
L'auberge de Célia était pleine de touristes, principalement étrangers, lorsque l'incendie s'est approché de leur piscine. Elle est désormais déserte, comme le reste du village.
A quelques rues de là, un restaurant a été totalement détruit par les flammes. Pour son propriétaire, les dirigeants politiques locaux sont fautifs.
"Parce que la mairie n'a pas coupé les arbres ici. J'ai parlé avec les pompiers et ils m'ont dit qu'ils ne pourraient jamais le contrôler avec de grands arbres autour de la maison", s'agace Stefan Ljung. Un risque d'incendie permanent, qui fait fuir la clientèle.
En haute saison, les chaises sont vides à Caldas de Monchique, en attendant que les conditions soient remplies pour que les touristes puissent revenir.
Source : Euronews
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